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Davis Grubb : La nuit du chasseur

dimanche 13 décembre 2020, par Denis Blaizot

Auteur : Davis Grubb

Titre français : La nuit du chasseur

Titre original : The Night of the Hunter (1953 1953 )

Éditeur : Folio (Coll. policier)

Date de parution : 16 octobre 2008 2008

ISBN : 9782070360031

Quatrième de couverture :

« Pendi, pendu, pendant ! Vois ce qu’a fait celui qui pend. Pendu, pendi, pendant ! Vois le voleur se balançant ! C’était la chanson que chantaient les enfants : tous les enfants du débarcadère de Cresap sauf, bien entendu John et Pearl. » Car leur père qui s’était promis de ne plus voir des gamins mourant de faim a fini au bout d’une corde. Et parce qu’il a planqué un magot, ses orphelins vont croiser la route meurtrière de Prêcheur. Son charme. Sa si belle voix. Sa violence cachée... John, neuf ans, devra se défendre seul et protéger sa sœur. Il devra résister au charme immonde du Mal, être plus fort que sa naïve mère, que les odieux voisins... Il devra fuir pour survivre, pour tenir sa promesse...

Mon avis : Une lecture attendue et reportée sans raison depuis de nombreuses années. L’exemplaire à ma disposition date de 2008 2008 et d’une promotion faite par Folio à l’occasion des dix ans de la collection Folio Policier. Ce n’avait pas été un achat fait au hasard. comme beaucoup, javais vu et adoré le film.

Cette année, j’ai sauté le pas. Je me suis attaqué à la lecture de ce classique du roman noir. Et grosse déception. Peut-être n’étais-je pas dans l’état d’esprit adéquat. Une chose est certaine : j’ai abandonné avant la fin. Et même plus près du début que de la fin.

Pourquoi ? Trop mou !!! Oui. C’est la seule chose que j’ai à lui reprocher. C’est d’une lenteur que j’ai trouvée affligeante. Arrivé à la page 80 — sur 350 — le méchant était enfin arrivé au village et commençait à s’intéresser à la veuve et aux enfants de son codétenu. Franchement, j’aurai préféré qu’il soit plus cours de 20% et plus dynamique. Me reste plus qu’à revoir le film.

En bref : Un grand classique du cinéma noir américain. Il mérite qu’on tente de lire le roman, mais je pense malheureusement que l’on peut s’en passer.