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Alfred Franklin : Les Ruines de Paris en 4875
mercredi 6 mai 2020, par
Titre : Les Ruines de Paris en 4875. Documents officiels et inédits
Auteur : Franklin, Alfred (1830
1830
-1917)
Disponibles sur Gallica :
- 1e édition
- 2e édition
- 3e édition (Changement de titre pour tenir compte de l’année d’édition. 4875 devient 4908. Par ailleurs quelques noms propres ont été modifiés. Par exemple : Michelet devient Richelet.)
C’est par hasard que j’ai découvert ce titre. En effet, dans le cadre du confinement lié à l’épidémie de COVID-19, un certain nombre d’éditeur se sont associés pour proposer une opération « un jour, un livre numérique offert », l’opération bol d’air. Et hier 5 mai, c’était au tour des éditions L’arbre Vengeur de proposer un titre. Leur choix s’est porté sur ce petit titre qu’ils ont réédité en 2008 2008 .
Leur édition est bien sympathique, avec de très jolies illustrations d’Amandine Urruty. Mais comme je suis un curieux, j’ai découvert que la toute première édition date de 1875 1875 . L’auteur, Alfred Franklin, avait fait le choix de l’anonymat, mais la vie en a décidé autrement. Et, de fil en aiguille, il a retravaillé son texte pour en proposer une nouvelle version en 1908 1908 . C’est cette dernière que L’Arbre vengeur a choisi de republier.
Pour ma part, je vous propose l’édition de 1875 1875 qui n’était pas illustrée, en PdF et Epub.
Mon avis :
Voilà un petit texte de science-fiction ancienne qui vaut le détour. Peut-on parler de roman ? Je dirais non, même si c’est une œuvre de fiction pure... et de la plus belle eau. Pourquoi un avis aussi catégorique ? Parce qu’il est présenté sous la forme de rapports et de courriers officiels à propos de fouilles archéologiques : Les ruines de Paris, redécouverte dans 3000 ans, après qu’un cataclysme non-défini l’ai détruite au XXe siècle.
Je soupçonne l’auteur, archéologue et historien éminent vu les titre de ses autres publications, d’avoir voulu jouer sur les erreurs faites assez facilement dans ces deux domaines scientifiques quand on travaille avec des données incomplètes. Et c’est ainsi que la République devient une reine de France dont la statue est en fait celle de Jeanne d’Arc. Nous lecteur, nous le savons, mais les protagonistes ne pouvant se fier qu’aux informations dont ils disposent, en arrivent à une tout autre conclusion. Et quelles conclusions peuvent-ils bien tirer de la découverte d’un obélisque couvert de hiéroglyphes...À vous de le découvrir en lisant ce petit opuscule d’à peine plus de cent pages.