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Thomas Day : Sept secondes pour devenir un aigle
mercredi 29 avril 2020, par
Auteur : Thomas Day Thomas Day
Titre français : Sept secondes pour devenir un aigle
Éditeur : LE BÉLIAL’
Date de parution : 12 septembre 2013 2013
ISBN :978-2-84344-516-3 pour le PDF
Quatrième de couverture :
Un homme au visage arraché par un tigre mais qui continue de protéger « la plus belle créature sur Terre », coûte que coûte...
Un Sioux oglala sur le chemin du terrorisme écologique...
Un trio de jeunes Japonais qui gagne sa vie en pillant la zone d’exclusion totale de Fukushima...
Des Aborigènes désœuvrés cherchant dans la réalité virtuelle un songe aussi puissant que le Temps du Rêve de leur mythologie...
Une Terre future, post-Singularité, inlassablement survolée par les drones de Dieu...
Après diverses hésitations, entre Laos, Thaïlande et Cambodge, Thomas Day Thomas Day a finalement posé son sac en banlieue parisienne, où il regarde pousser ses fils en menant de front sa carrière de romancier et ses activités d’éditeur. On lui doit quantité de nouvelles et une douzaine de romans, dont La Voie du sabre, L’Instinct de l’équarrisseur et Le Trône d’ébène. Le dernier d’entre eux, Du sel sous les paupières, est lauréat du Grand Prix de l’Imaginaire 2013 2013 .
Science-fiction, fantastique et uchronie... Thomas Day Thomas Day explore ici le rapport de l’homme à la nature à travers six plongées dans les marges du monde, de l’Asie à l’Amérique en passant par l’Australie. Sept secondes pour devenir un aigle est le troisième de ses recueils à paraître aux éditions du Bélial’.
Sommaire :
- Avant propos, par Olivier Girard
- Mariposa (inédit)
- Sept secondes pour devenir un aigle
- Éthologie du tigre
- Shikata ga nai (inédit)
- Tjukurpa (inédit)
- Lumière Noire (version longue)
- Et la science-fiction entra elle aussi dans l’anthropocène, par Yannick Rumpala
- Bibliographie, par Alain Sprauel
Mon avis : J’ai eu cet exemplaire numérique tout simplement sur le site de l’éditeur qui, dans le cadre du confinement lié à l’épidémie de Covid-19, offre un livre numérique par jour.
Mais ce n’est pas ici pour moi la première occasion de découvrir Thomas Day Thomas Day . J’avais lu La Ville féminicide publiée dans Utopiales 2010 que je n’avais pas aimé. Puis La femme aux abeilles dans Utopiales 2013 qui m’avait plu. C’est donc avec un peu d’appréhension que j’ai entamé la lecture de ce recueil.
Un extrait :
« Là où il y avait le métaréseau, annonça l’enfant, Il a trouvé Son chemin, le Jour Noir en est la preuve ; là où il y a la chair, Il a trouvé Son chemin, j’en suis la preuve ; là où il y a la matière, Il a trouvé Son chemin ; là où il y a l’espace se trouve Son chemin ; là où il y a le temps, Il a trouvé Son chemin, mais Il ne l’empruntera pas, car pour revenir d’une microseconde dans le passé il lui faudrait détruire la moitié des éléments lourds du Système solaire et ainsi condamner toute vie sur Terre. Expérience sans aucune valeur ajoutée. Ce n’est pas parce qu’on peut faire une chose qu’on doit la faire. »
Jasper gratta sa barbe de trois jours et se tourna vers l’enfant.
En fait de recueil, il n’y a pas de sommaire et les titres des nouvelles ne correspondent à aucun titre de chapitre. Les textes sont pour la plupart d’une étrangeté que je ne valide pas. Il y a, semble-t-il, à la fin, un essai sur la SF et l’anthropocène... Enfin ! Peut-être. Ce n’est peut-être au final qu’une fiction formulée pour ressembler à un essai. Je ne sais pas.
En bref : Le style de cet auteur ne me convient et, entre le manque d’intérêt de ce(s) texte(s), son côté décousu et,... tout quoi ! J’ai abandonné la lecture de ce truc après l’avoir survolé de la première à la dernière page pour être certain d’avoir compris pourquoi je l’abandonnais.
Adieu, Thomas Day Thomas Day , mon avenir de lecteur se fera sans toi.