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John Brunner : Les négriers du cosmos

vendredi 22 septembre 2017, par Denis Blaizot

Les négriers du cosmos
Éditions DITIS
sciencefiction 171
1960

Titre français : Les négriers du cosmos
Titre orignal : Slavers of space
Auteur : John Brunner John Brunner
éditeur : DITIS (Science-fiction)
année de parution : 1960 1960

Résumé éditeur :

Il y avait les Robots, et il y avait les Androïdes : un jeune homme aussi riche que Derry Horn pouvait s’offrir l’un ou l’autre.
Pour s’acquitter des besognes quotidiennes, écouter les ordres et les exécuter ponctuellement, les Robots étaient parfaits.
Les Androïdes, eux, avaient pourtant sur les Robots l’avantage de pouvoir réfléchir et prendre des décisions compliquées. Ces créatures, réalisées dans les laboratoires de lointaines planètes, imitaient l’homme avec un réalisme tel que — n’eût été l’étrange couleur bleue de leur peau — on aurait pu s’y tromper.
C’est pour cette raison que Derry Horn, témoin du meurtre d’un malheureux Androïde au cours d’une nuit frénétique de Carnaval, éprouve tant de compassion et de révolte.
Sa volonté farouche de punir les coupables l’entraînera dans une poursuite mortelle vers les planètes les plus lointaines de la Galaxie.

Mon avis : Les éditions DITIS sont plus connues pour leur collection de romans policiers au format de poche, mais en 1960 1960 quelques romans de science-fiction se glissent dans cet amoncellement de livres à 75cts. Ce court roman(188 p.) de John Brunner (1934 - 1995) fait partie des élus.

N’ayant jamais été réédité en France, il n’est pas étonnant que les critiques ou chroniques soient rares sur internet. A-t-il seulement fait l’objet d’une critique dans une revue ou un fanzine à sa sortie ? Il mérite pourtant que le lecteur s’y intéresse.

Qu’en dire sans trop en révéler ? ... mis à part qu’il est court bien sûr. ;-) Qu’il est trop court. Est-ce du à l’édition française ? Ou est-il court d’origine ? A priori, il est court d’origine. Quoi qu’il en soit j’ai eu le sentiment que certains événements étaient racontés trop rapidement ; que cette façon de faire donnait l’impression, peut-être pas que les ficelles étaient trop grosses, mais plutôt que la bobine se déroulait trop facilement. Je m’explique :

Le héros part à l’aventure à travers la galaxie pour comprendre pourquoi un homme (citoyen de la galaxie qui plus est) a été assassiné dans une chambre d’hôtel sur Terre. De planète en planète, de mésaventure en mésaventure, il découvre le pot aux roses mais ne s’en tire pas indemne. Loin s’en faut. On ne découvre pas impunément que les androïdes qu’on croyait produits en laboratoire ne le sont pas. Allez ! J’en ai assez révélé. Je m’arrête là.

En bref : Voilà un court roman de ce grand écrivain britannique qui mérite d’être (re)découvert. Et je parle aussi bien de l’auteur que de ce roman qui traite de l’esclavagisme. Je vous invite à le lire, même si pour cela, il vous faudra faire le tour de tous les bouquinistes de France et d’ailleurs.

À noter que ce roman a été remanié et réédité en 1968 1968 sous le titre Into the slave nebula.

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