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Le prévôt
jeudi 25 décembre 2014, par
Auteur : Lydie Blaizot
Lydie Blaizot
Lydie Blaizot (Cherbourg, 12/07/1973) est une écrivaine française de fantastique, de science-fiction et de fantasy.
(Site de l’auteure)
Titre français : Le prévôt
Éditeur : Gloubik éditions
Année de parution : 2011
2011
ISBN : 9782953275438
Disponible aux formats papier,et EPUB
Quatrième de couverture :
Ce volume est constitué des textes suivants :
- Mystère à Wildengast
- Pour le meilleur et pour le pire
- Les bijoux de maître Polly
- Les Sonëwhols
- Vengeance
- Apparences
- Menace
- Affrontement
Mon avis : Une chose me parait importante à signaler : je n’aime pas beaucoup la fantasy et suis donc un lecteur assez difficile. Mais ce volume avait un avantage indéniable de mon point de vue : c’est un recueil de nouvelles, d’un genre particulier. En effet tous les textes de ce livre ont les mêmes personnages principaux. Et si les textes ne sont pas liés par autre chose qu’un contexte et des personnages communs, on sent malgré tout une certaine unité qui en fait presque un roman. Les lecteurs de nouvelles comme de romans y trouveront leur compte.
Je vais déroger à mon habitude en ne chroniquant pas chacune des nouvelles puisque c’est presque un roman. Simplement vous dire que la première du volume, Mystère à Wildengast est bien à lire en premier puisqu’elle permet à l’auteur de faire se rencontrer les personnages principaux. Mais rassurez-vous. Ce n’est pas sont seul intérêt. Toutes les autres peuvent être lues dans l’ordre qui vous convient, sauf les deux dernières qui forment un ensemble. J’en aurais d’ailleurs fais un seul texte... ou, plus simplement, leur trouver un titre commun ?
Jusque-là, on ne peut pas dire que j’ai dit si j’avais apprécié ou non. Eh bien, à ma grande surprise, oui. Voilà de la fantasy comme je l’aime. Une touche de magie, une pointe de combat, des méchants, des gentils, des amours et de la ripaille. Le tout saupoudré d’une touche d’humour. Pas de descriptions à rallonge comme certains auteurs que je n’affectionne pas aiment à faire. Juste ce qu’il faut pour faire appel à votre imagination sans vous laisser dériver dans le brouillard le plus total. Un délice. Un délice avec une petite pointe d’amertume : la quinzaine de coquilles que j’ai repérée et que ces textes, agréables à lire par ailleurs, mériteraient de voir corrigées.
En bref : Amateur ou pas de fantasy, je pense que vous devriez vous essayer à lire Le Prévôt, même si c’est de l’autoédition et donc à acheter obligatoirement sur internet en édition papier ou numérique.