Cet écrivain a été prolifique et j’ai encore lu trop peu de choses de lui.
Dans un premier temps, je vais donc faire la liste des titres que j’ai lus. Les autres viendront plus tard.
Sang mêlé (King Blood, écrit en 1954
1954
mais publié en1973)
Ike King était sans doute le plus grand propriétaire terrien de l’Oklahoma. Il avait construit son empire par le sang et la violence. Et ses fils comptaient se l’approprier par les mêmes moyens. Arlie avait tué son frère Boz pour cela ; mais Critch était de retour et avait droit à sa part. Il avait aussi une redoutable meurtrière à ses trousses, et un marshal nommé Thompson le tenait à l’oeil. |
Les Arnaqueurs (The Grifters - 1963
1963
)
La médiocrité, la noirceur, la haine, l’horreur sanglante de la vie, le monde de bruit et de fureur hantent des canailles ; Jim Thompson Jim Thompson les éclaire parfois dans ses romans par une truculence savoureuse. Otez la truculence et qu’est-ce qu’il reste ? Les Arnaqueurs. |
Un nid de crotales (The transgressors - 1961
1961
)
Des types dans vot’genre, y’en a eu des tas depuis la nuit des temps. Des incendiaires, des tortionnaires, des assassins... Prêts à pousser leurs semblables dans les chambres à gaz. Et c’est toujours fait de manière légale. Y z’ont toujours une loi derrière eux. Dans l’ouest oublié de dieu et des hommes, au fin fond de nulle part, le shérif adjoint Tom Lord paraît dérisoire. Jusqu’au jour où il tue, en état de légitime défense et protégé par l’insigne. |
Un chouette petit lot (A sweel-looking babe - 1954
1954
)
Dusty était dans le hall lorsqu’elle a franchi la porte de l’hôtel. Elle pouvait avoir vingt ans comme soixante avec sa chevelure souple couleur de cendre, mais son corps épanoui annonçait une trentaine bouleversante. Ce n’était pas une femme, c’était toutes les femmes : le danger, la fascination et l’irrépressible envie de l’approcher. Dusty pourtant le sait. Une cliente reste intouchable. Derrière la tentation peut se cacher le piège. Que cette femme ressemble à ce point à sa mère défunte est fascinant. Lui qui a tout arrêté pour épauler son père est brutalement rappelé aux vérités enfouies de sa naissance. Doit-il trahir ? Doit-il faire confiance ? Est-il lui-même si naïf que son visage d’ange le laisserait croire ?… |
M. Zéro (The nothing man - 1954
1954
)
Qu’a-t-il bien pu arriver à Clinton Brown pour qu’il picole comme un trou, ironise avec tant de férocité, et torture à ce point son entourage de son humour sans pitié ? La guerre est passée par là bien sûr, mais cela suffit-il à tout justifier alors qu’il en est revenu et qu’on lui a trouvé une bonne place ? Journaliste, ce n’est pas si mal. Il est beau gosse et les femmes le recherchent. L’alcool, s’il lui brouille la mémoire, ne lui ôte rien de son charme. Est-il si mauvais ? A-t-il réellement fait brûler vive son épouse ? C’est pourtant lui qui a jeté cette autre femme en pâture à des chiens. Pourquoi personne ne le croit-il lorsqu’il ricane et s’accuse d’autres meurtres ? |
Le criminel (The criminal - 1953
1953
)
Un criminel c’est utile à tout le monde. Qu’il soit coupable ou non importe peu. La presse s’en sert pour augmenter ses tirages. Les politiciens l’utilisent en vue des élections. Les habitants de la ville peuvent ressasser leur haine tranquillement. Et les avocats trouver une cause à publicité. Quant à l’accusé lui-même, dans quel état en sortira-t-il ? Le criminel est un roman très sous-estimé de Thompson, alors qu’il s’agit d’une œuvre magistrale, qui aborde de manière frontale l’un des grands thèmes sous-jacents de son œuvre. Narré successivement à la première personne par deux personnages et sur quatorze chapitres, ce roman constitue un véritable tour de force au plan de la construction. Se présentant sous la forme d’une énigme à résoudre, Le Criminel est en fait une étude subtile sur la culpabilité partagée. |
L’assassin qui est en moi (The killer inside me - 1952
1952
)
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L’échappée (The gateway - 1958
1958
)
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L’homme de fer (Ironside — 1967
1967
)
Le spectacle qu’offrait le bouge et les bruits qui l’accompagnaient étaient apparemment absorbés sans effort particulier par le tueur, avec tolérance, ce qui ne signifiait pas qu’il approuvât quoi que ce soit. Les remugles nauséabonds, impardonnables. La musique, si peu musicale. Les clients, irrécupérables. Il comprenait la raison d’être de tels endroits. Il comprenait les habitués qui les fréquentaient - les myriades de chemins obscurs et détournés qui les avaient menés là. Il comprenait tout cela, alors il ne condamnait rien, ni personne, pour les mêmes raisons qu’il n’aurait pas condamné un trou, ni les serpents venimeux qui y grouillaient. Tout comme dieu n’aurait pas condamné sa création... |
Liberté sous condition (Recoil — 1953
1953
) Doc Luther pensait qu’il était parvenu à ne plus s’émouvoir du spectacle de la corruption. Et pourtant Sandstone ne manquait jamais de le révolter. Ce n’était pas une prison. C’était un asile d’aliénés dont le directeur, et non les pensionnaires, était fou à lier. Il n’y avait qu’une façon de survivre là-bas se montrer encore plus dur que le directeur et avoir un esprit plus tordu que le sien. Jim Thompson Jim Thompson (1906 1906 -1977 1977 ) est le plus grand auteur de romans noirs depuis Hammett et Chandler. Liberté sous condition traite une fois de plus d’innocence, de politique, d’amour et de corruption. |
Cent mètres de silence (Nothing more than murder — 1949
1949
)
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Deuil dans le coton (Cropper’s Cabin - 1952
1952
)
Il ne fait pas bon, en Oklahoma, être le tout jeune amant d’une riche sang-mêlée héritière d’un vaste domaine, lorsque l’on est le fils adoptif d’un petit Blanc minable, raciste et totalement pervers. Qui plus est si « P’pa » est en conflit ouvert avec le père de sa maîtresse. Tom Carver a dix-neuf ans. Toute sa vie, il s’est fait cogner par ce salaud qui dit lui avoir sauvé la vie. Toute sa vie, il a trimé en détournant les yeux sous prétexte de reconnaissance. Un meurtre va tout changer. Tout. Le présent comme le passé. Le mensonge, lui aussi, est une terre fertile. Il y pousse la haine et ses fruits éclatent comme des coups de feu… |
1275 âmes (Pop. 1280 - 1964
1964
)
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L’indice publicitaire (Case of the catalogue clue - 1948
1948
)
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Les Alcooliques(The Alcoholics - 1953
1953
)
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L’Homme de fer ( Ironside - 1967
1967
)
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Avant l’orage (Heed the Thunder - 1946)
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La Mort viendra, petite (After dark, my sweet - 1955
1955
)
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À lire :
- Nuit de fureur (Savage night)
- A deux pas du ciel (South of Heaven)
- Vaurien ( Bad Boy / Roughneck)
- Une combine en or (The golden Gizmo)
- Hallali (The kill-off)
- Rage noire (Child of Rage)
- Éliminatoires / Ville sans loi (Wild Town)
Et il me reste encore au moins :
Messages
1. Jim Thompson (1906 - 1977), 16 janvier 2014, 00:20, par essaid
je suis jeune universitaire qui cherche a s’integrer dans le domaine des livres et lire le maximum peut etre que cele me permettera d’apprendre a ecrire un jour et par la de cooperer dans le sens d’enrichir votre biblio qui sais ,
1. Jim Thompson (1906 - 1977), 16 janvier 2014, 06:44, par Denis Blaizot
Peut-être en effet. Une chose est certaine : lire beaucoup améliore la qualité de l’écrit, si le lecteur est attentif. Le but de cette lecture étant le repérage des erreurs et non la mémorisation de l’histoire. Car il est impératif de ne pas reprendre les trames à son compte.