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Romuald Reutimann : New Cherbourg Stories. Recueil d’illustrations
dimanche 18 décembre 2022, par
Auteur/Illustrateur : Romuald Reutimann
Titre : New Cherbourg Stories. Recueil d’illustrations
EAN : 9782970126164
64 pages
dimensions : 265 x 368
Éditeur : BLUEMAN
Date de sortie : 09/12/2022 2022
Présentation :
En marge des trois albums de la série New Cherbourg Stories, parus chez Casterman depuis 2020
2020
, Romuald Reutimann a réalisé de nombreuses illustrations mettant en scène les décors de la série, ou les personnages, introduisant même des scènes inédites vers de potentielles autres aventures. Ces illustrations ont donné lieu, localement, à des expositions, des ventes ou simplement des commandes de collectionneurs.
Lancée en décembre 2021
2021
, l’association New Cherbourg Society a pour but d’accompagner des projets liés à cet univers, qui n’intègrent pas forcément la série, comme par exemple la réalisation de tirages spéciaux ou comme ici, l’édition (en collaboration avec Blueman, le partenaire historique de NCS) d’un premier recueil qui regroupe 28 illustrations inédites, accompagnées de photographies d’époque quand c’est nécessaire et de tout un bagage contextualisant, avec des commentaires de l’auteur lui même !
Et je vous en dirai plus dès que j’aurai l’album en main...
Voilà ! C’est fait !
Alors qu’en dire ? Qu’il est tout simplement superbe... mais pas pratique à ranger :-P
Et côté contenu ? Il est très intéressant. Mais n’intéressera, je pense, que les amateurs de la série New Cherbourg Stories qui ne connaissent pas Cherbourg et voudraient avoir une meilleure image de la ville réelle et les Cherbourgeois qui voudront reconnaître dans les BD les lieux emblématiques de Cherbourg.
Vous découvrirez en 28 planches, 28 lieux du Cherbourg d’aujourd’hui, mais relookés façon Amérique des années 30/40. Un petit B-mol : certaines planches au format paysage sont à cheval sur deux pages et la partie centrale n’est pas vraiment visible. Du moins, on en profite moins bien que si elle était une seule page. Tant pis ! Pour moi qui connais bien Cherbourg, une seule... non, deux planches nécessitaient une explication : la première p. 24/25. Une rue et une voie ferrée, le tout avec un faux air de ville américaine. Hé bien, sans le texte d’accompagnement de la petite photo, je ne reconnaissais pas le lieu. Il faut dire que, quand je passe par là, je ne m’attarde pas à analyser l’architecture(ce qui n’est pas dans mes habitudes). La seconde, p. 42/43, montre une rue de La Glacerie sous la neige dans une revisite U.S.A. des années 30. Je crois bien n’être jamais passé par cette rue. Et quand bien même...
Bref. Il faut bien le reconnaître. Toutes les illustrations ne m’enthousiasment pas de la même façon. Certaines ne m’intéressent que parce qu’elles expliquent un peu plus le travail de l’artiste dans l’univers de cette série de BD. D’autres m’interpellent plus et feraient volontiers l’objet d’un accrochage mural chez moi. C’est d’ailleurs déjà le cas du Parapluie rose. Et j’avoue, en trichant un peu, j’ai décoré mon bureau (au boulot) avec la vue panoramique de La gare transatlantique. Juste imprimée sur quatre feuilles A3 soigneusement collées les unes aux autres. Vue de loin, on ne voit pas le raccord et ça rend super bien.
Hôtel Atlantico (p. 56/57)
La gare Transatlantique (p. 52/53)
Imprimée en 42x120, elle en jette.
Un soir, sortie de l’Odéon (p. 10/11)
La fontaine Mouchel (p. 58/59)
Le grand magasin Ratti (p. 48/49)
Tiens ! J’en profite ! La ville de Cherbourg met ce bâtiment à l’honneur à la première occasion. Il serait bien qu’elle trouve le moyen d’y faire faire des travaux de restauration. Et un nouvel usage. Car à ma connaissance, seul le RdC est utilisé. Ça ferait pourtant une belle zone d’activité en centre ville : Galerie marchande, Espaces de co-working, etc. Et je suis même certain que bien mis en valeur, certains s’y feraient de superbes appartements. [1]
Répétition au théâtre (p.40/41)
Une très belle vue intérieure du théâtre à l’italienne qui vient d’être restauré.
La rue Adalbert Mahieu (p. 26/27)
Une revisite de la rue Albert Mahieu.
Tiens ! Celle-là, elle n’en est pas ! (Rue du Val de Saire. En face le commissariat de police.)
[1] Hé bien ! C’est fait. L’immeuble vient d’être racheté par une société immobilière qui compte lui redonner au moins une partie de son lustre d’antan avec aménagement d’espace commerciaux dans les trois premiers niveaux et d’appartements dans les deux derniers. Réouverture des baies vitrées en façade, etc. Fin des travaux : 2026.
À suivre, sachant que cette même société avait racheté la « cité coloniale » pour ne sauvegarder que deux bâtiments et construire des grosses m*** à la place. Mais là, le bâtiment est classé.