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Olivier Saraja : Séculaires

vendredi 3 novembre 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Olivier Saraja Olivier Saraja

Titre français : Séculaires

Éditeur : Éditions du 38

Année de parution : 2023 2023

ISBN : 9782374539898

Quatrième de couverture :

À la suite d’une série de guerres, de catastrophes économiques et climatiques, l’humanité s’est réfugiée dans des stations orbitales aux dimensions cyclopéennes, reliées à la Terre mourante par des ascenseurs spatiaux.

Trois immortels, Ânkhti la prêtresse née à Sumer, Hektôr le héros de l’antiquité grecque et Gabriel le Loinvoyant, endormis depuis des siècles, se réveillent dans une crypte mécanisée et s’en échappent pour découvrir une civilisation dystopique où mortels et pâles cohabitent en une harmonie malsaine.

Au sein de la Cité Crépusculaire, dans une fuite en avant au cours de laquelle ils devront déjouer bien des dangers, les immortels essaieront de comprendre comment ils ont échoué dans ce futur improbable et qui en veut à leur Sang multimillénaire.

Une histoire de buveurs de sang qui ne prononce jamais le mot V…

Mon avis : J’ai découvert Olivier Saraja Olivier Saraja avec Spores pour j’ai pris le temps de donner mon opinion. Mais j’ai également lu Sanctum Corpus et Les aventures occultes de Lady Bradsley. Mais j’avoue être passer à côté de ses autres productions.

C’est donc avec plaisir que j’ai redécouvert sa plume dans Séculaires.

Mais peut-on parler sans écrire le V*** ? Nos trois héros sont des immortels qui se réveillent d’un long sommeil pour découvrir une humanité déshumanisée réfugiée dans des stations spatiales gigantesques. Il ne leur faut que quelques heures pour prendre la décision de renverser l’ordre établi. Mais ont-ils vraiment le choix ? Pas dit. La chronologie n’est pas clairement donnée, mais toute l’aventure se déroule en quelques heures — au plus quelques jours.

C’est d’ailleurs un élément qui m’a perturbé. Comme Olivier nous raconte cela, il ne leur faut que quelques heures pour se rendre en navette sur la Lune. Comme elle est à 350 000 km au dessus de la station, l’engin doit se déplacer à plusieurs dizaines de milliers de km/h pour que ça colle. Mais à la lecture, j’ai eu le sentiment que le déplacement était relativement lent. De la même façon, j’ai eu un peu de mal avec la disposition de la station. Il est question de cinq pétales. J’ai aussitôt pensé à une disposition en couronne, comme dans une fleur. Mais au fil de la narration, je me suis demandé s’il y avait six pétales ou si leur disposition n’était pas plutôt en ligne. C’est perturbant, mais ça n’enlève rien à l’histoire.

Le mixe technologie futuriste et fantastique est réussi. J’aurais toutefois aimé avoir un peu plus de précisions sur certaines capacités de nos héros. Oh, bien sûr pas sur les capacités de combattants acquises au cours de nombreux siècles, mais plutôt sur les pouvoir « magique » de certains des protagonistes.

En bref : Une histoire rondement menée que j’ai eu envie de lire d’une traite... mais je n’avais plus de café... et puis faut bien dormir de temps en temps... et il y a le boulot... Enfin ! À la première occasion j’attrapais ce livre pour en lire quelques lignes de plus.

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