Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > Incontournables et autres fondateurs de la SF > Georges Le Faure : Les Robinsons lunaires

Georges Le Faure : Les Robinsons lunaires

vendredi 25 août 2023, par Denis Blaizot

Premier plat de couverture de l’édition brochée

Auteur : Georges Le Faure (1856-1953 1953 )

Titre français : Les Robinsons lunaires

Illustrateur :Fernand Fau (1858 1858 -1915)

Éditeur : Dentu

Année de parution : 1893 1893

296 pages

ISBN : n/a

Premier plat de couverture du cartonnage éditeur

Résumé éditeur :

Un jeune inventeur emmène involontairement son ancien professeur et ses jeunes élèves dans un appareil de son invention qui les conduit sur la Lune. L’expédition est aussi passionnante que dangereuse et son issue tout à fait surprenante.

Paru dans Le Soleil du Dimanche en 1891 1891 , ce roman, d’abord édité par Dentu, est plus tard incorporé par Fayard dans la série des « Voyages scientifiques extraordinaires ».

Premier plat de couverture de l’édition Fayard

Mon avis : Il est très vite clair que c’est un roman pour enfant. Mais cela n’étonnera personne. Et sous des airs de fantaisie scientifique, il est bourré d’invraisemblances. Et je ne parle pas ici de la possibilité d’atteindre la Lune en ballon et de s’y déplacer librement dans tenue particulière. Mais plutôt à des petites choses qui émaillent le récit. Certains reprocheront — à juste titre ? — le caractère caricatural du seul personnage noir de l’ensemble. Mais cela reste bon enfant et mérite qu’on n’y attache que peut d’importance. Toutefois, je sais que ça en rebutera certains. Mais admettez qu’il est dans l’air du temps de critiquer un auteur qui décrit l’un de ses personnages comme simplet et bon vivant s’il a la mauvaise idée de lui attribuer une origine géographique, sociale ou ethnique particulière. Et le principe d’inclusion ? Vous en faites quoi ? Les simplets noirs n’ont pas le droit d’être héros de roman ?

À propos de roman... Je disais donc, il y a un certain nombre d’invraisemblances d’un point de vue scientifique qui, contrairement à celles des romans de Jules Verne Jules Verne , s’expliquent simplement : toute cette aventure n’est qu’un rêve. Et tout se termine pour le mieux pour tout le monde.

C’est un livre illustré. Alors parlons des illustrations. Elles sont agréables et nombreuses. Elles représentent majoritairement les personnages souvent sans arrière plan. dans ce cas elles sont complètement intégrées au texte et la composition autour d’elles est assez étrange et perturbante. D’autant plus que ce n’est pas toujours fait de la même façon. Parfois, il faut lire le texe qui est à gauche avant de lire le texte de droite puis reprendre une lecture plus traditionnelle. Et quelques fois, il faut lire le texte en poursuivant les lignes comme si l’illustration n’était pas présente. Mais un seul vrai regret : aucune illustration, même les rares hors textes n’est en couleurs. Y a-t-il eu une édition avec des illustrations couleurs ? Bonne question.

En bref : Si jamais, vous avez l’occasion de le lire, n’hésitez pas. Mais je ne suis pas certain qu’il vaille la peine d’être rechercher par monts et par vaux. Ni de dépenser des sommes folles pour se le procurer.

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Livraddict


Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Babelio