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John Steinbeck : Le règne éphémère de Pépin IV
dimanche 10 juillet 2022, par
Auteur : John Steinbeck
Titre français : Le règne éphémère de Pépin IV
Traductrice : Rose Celli
Titre original : The short reign of Pippin IV : a fabrication (1957 1957 )
Éditeur : del Luca
Année de parution : 1957 1957
Quatrième de couverture :
Un grand Français des plus sagaces que j’ai consulté m’a dit : « Il se peut qu’un petit nombre, en France, attaquent ce livre, qui y applaudiraient si vous étiez Français. »
« Mais, ajouta-t-il, vous devez vous rappeler que vous avez en France beaucoup d’amis. »
J’espère qu’il ne se trompe pas et j’espère aussi de tout mon cœur garder mes amis, car j’aime profondément l’esprit critique des Français, cette pointe de diamant, et leur sens inné de la satire. Je voudrais qu’il y en ait un peu plus dans le monde.
Mon avis : C’est toujours un plaisir pour moi de lire ou relire un roman de John Steinbeck... Tiens ! Moi qui suis fan de nouvelles, je n’ai jamais chercher à savoir s’il en avait écrit. Quoiqu’il en soit, il a su rédiger quelques romans courts qui valent le détour et sont certainement moins sérieux que son célèbre « Les raisins de la colère » ou « À l’est d’Eden ». Ce sont d’ailleurs ses romans court qui ont ma préférence.
J’avais gardé un excellent souvenir du Règne éphémère de Pépin IV. et cela de nombreuses années que je me promettais de le relire un jour. Hé bien ! voilà qui est fait.
Je l’ai encore une fois adoré. Ce roman est intemporel et, si il revisite l’histoire de France en imaginant le retour de la royauté induite par les difficultés de la quatrième république à construire des gouvernements durable, il peut, moyennant quelques adaptations être transcrit à n’importe quel époque. Le peuple français n’étant par définition, jamais content de son gouvernement. Une seule petite chose m’a agacé, mais qui n’est pas réservée à Steinbeck, c’est cette salle manie qu’ont certains écrivains de ne pas oser donner une année calendaire bien définie à leur récit, ce contentant d’un simple « en 19... » Mais bon sang ! Quand ont encre son récit à ce point-là dans la réalité, autant aller jusqu’au bout et lui donner un millésime bien défini !
Donc, Le règne éphémère... est le récit d’un homme qui se retrouve roi de France malgré lui mais qui ne transige pas et refuse de se contenter de faire l’homme de paille.
En bref : Une petite uchronie pour ceux qui n’aiment pas les uchronies.