Accueil > Ebooks gratuits > Jules Verne > Jules Verne : Martin Paz
Jules Verne : Martin Paz
dimanche 3 novembre 2013, par
Cette nouvelle au format EPUB ou PDF
Martin Paz est publié pour la première fois en 1852 1852 dans le Musée des familles, puis remaniée, à partir de 1875 1875 , en complément du Chancellor. C’est de cette deuxième version dont il est question ici.
Synopsis : Lima (Pérou) et ses environs. Trois communautés cohabitent : les espagnols successeurs des conquistadors y constituent la noblesse locale, les indiens sont dans des positions subalternes et les métis en situation intermédiaire, mal vus à la fois des espagnols et des indiens. Le juif Samuel a promis, contre une somme de 100 000 piastres, d’accorder sa fille Sarah comme épouse au riche métis André Certa. Mais Sarah - qui est fort attirée par la religion catholique - est amoureuse du jeune chef indien Martin Paz. À la suite d’une altercation avec André Certa qu’il a blessé, Martin Paz doit s’enfuir : il sème ses poursuivant en plongeant dans la rivière ; tous le croient mort mais il trouve refuge auprès du noble espagnol Don Vegal qui le prend en amitié et sous sa protection. Les indiens, ses congénères, le croient mort aussi ; ils sont en train de fomenter une révolte, et lui en veulent pour avoir porté préjudice à leur projet à cause d’une femme.
Mon avis : Ce synopsis, prélevé sur wikipedia et très légèrement modifié, ne résume que le début de la nouvelle. Mais, non, je ne vous résumerai pas la fin.
Cette nouvelle est-elle un prétexte pour nous présenter une certaine vision de Lima avant 1850 1850 ? Ou au contraire, Lima est-elle le cadre exotique d’une histoire somme toute assez mièvre ? Car les clichés sont accumulés : Un juif prêt à tout pour amasser de l’argent. Un révolutionnaire qui fait tout foirer parce qu’il tombe amoureux d’une femme de l’autre camp. Un bourgeois qui ne pense qu’à se hisser dans l’échelle sociale. Une jeune femme, bien sous tout rapports, qui n’est pas la fille qu’on croit. Moi qui n’ai jamais lu Jules Verne Jules Verne que pour ses romans d’aventures, ses mystérieux inventeurs (Robur, Némo, et quelques autres) je suis loin d’être emballé par ce texte de jeunesse. J’avais lu Le Chancellor, il fallait bien que je lise un jour la nouvelle qui l’accompagne. Maintenant que c’est fait, je peux reprendre une activité de lecture normale.
En bref : J’aurai pu m’abstenir de la lire, et si plus de gens découvraient Jules Verne Jules Verne par cette nouvelle, je pense qu’il serait tombé dans l’oubli comme beaucoup d’auteurs de son époque qui méritent autant que lui d’être par nos contemporains.