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Marc Audren : La mort luit

lundi 5 décembre 2022, par Denis Blaizot

Auteur : Marc Audren

Titre français : La mort luit

Éditeur : Ditis (Coll. La chouette — Police)

Année de parution : 1961 1961

Quatrième de couverture :

Grove était gardien de la morgue de Chicago depuis vingt ans. Il en fallait beaucoup pour l’étonner ou l’effrayer. Pourtant, cette nuit-là, lorsqu’il décrocha le téléphone, sa main tremblait.

— Venez vite, dit-il au chef de la police, il y a un de mes morts qui est bizarre !

Cet appel sera le prélude d’une folle et dangereuse aventure dans laquelle s’embarqueront le capitaine O’Shea et son ami Roy Spade, rédacteur en chef du Chicago Sun. Il faudra mobiliser le F.B.I., toute la police de Chicago et les émissaires du Pentagone.

Ce ne sera pas trop de monde pour sauver Dora. Et si cette ravissante fille de milliardaire risque la plus affreuse des morts, c’est parce qu’un jour deux clochards se sont battus pour la possession d’une bouteille de tord-boyaux.

Présentation éditeur

Mon avis : Polar ? Espionnage ? Thriller peut-être ? Bah ! un peu de chaque, je trouve.

Une enquête sur une mort accidentelle vite bouclée. Mais dont le cadavre a le front luminescent. Un article dans la presse qui se termine en attentat dans un poste de police, faisant trois morts. Un mystérieux sigle ( les FP cerclées de rouge ). Un importateur de réveil matin est-allemands. Une femme enlevée et séquestrée. Bref ! Y a d’l’action.

Un roman noir des années 50/60... donc les héros achètent le whisky par fûts entiers chaque jour et n’ont jamais mal au crâne ! J’avoue que je commence à trouver cela désagréable de retrouver ça dans tous les polars (tous types confondus) de cette période. Mais peut-on le reprocher à Marc Audren qui essayait de se faire une petite place dans les collections de romans à deux sous de cette époque ? Non, je ne pense pas. S’il s’était trop démarqué, il n’aurait été publié.

Et à part ça ? me direz-vous. J’a trouvé l’écriture agréable, l’histoire bien menée, même si la fin est un peu trop rapide. Format du livre oblige ? Sans doute. Sans être trop fouillés, les personnages ne sont pas non plus superficiels, édulcorés. Je leur ai trouvé une personnalité cohérente et c’est tout ce que j’attend d’un roman policier de 190 pages. Les décors sont bien plantés sans non plus qu’on est l’impression de circuler dans les rues de Chicago, il faut bien le reconnaître. Encore une fois, format du livre oblige. Mais quoi ? On lit un polar ou un guide touristique ?

En bref : J’ai passé un bon moment de lecture, pas du tout prise de tête.. et ça me va. Vais-je cherché à lire d’autres œuvres de cet écrivain ? Peut-être. Si je découvre l’un de ses deux autres romans dans un coin obscure chez un bouquiniste. Car il n’aurait à son actif que deux autres romans : Traquenard chinois et Les cailloux de la violence. Tous les deux édités dans la collection L’arabesque, encore moins facile a trouver que La chouette.

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