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Laurent Genefort : Opexx
vendredi 10 juin 2022, par
Titre français : Opexx
Éditeur : Le Bélial’ (Une Heure-Lumière)
Année de parution : 2022 2022
ISBN : 9782381630458
Quatrième de couverture :
Lui, c’est un soldat de la force Opexx. Atteint du syndrome de Restorff, un déficit empathique, son efficacité en mission s’en trouve renforcée. Une qualité qui n’exclut pas les questions au fil des déploiements sur les théâtres d’opérations extrasolaires. « Répondez à l’appel de l’ailleurs ! » Tel est le slogan d’Opexx. Un ailleurs qui pourrait bien être avant tout un autrement…
Mon avis : Les illustrations de couverture de cette collection sont toujours une réussite. Et rien que ça peut donner envie de les posséder tous. Par contre l’enthousiasme peut tomber quand on les lit. Et c’est ce qui m’est arrivé avec le nouveau Genefort publié dans cette collection.
Si je n’avais pas déjà lu à maintes reprises des romans de cet écrivain — dont 2 récemment — je le rayerais sans doute de ma liste des auteurs à suivre. Pourquoi ? Parce que les trois premiers quart de ce court roman, construit comme un journal personnel, n’ont pas vraiment de structure(anecdotes d’expéditions, informations diverses et dispersées sur les Opexx et le blend, etc.). Par contre, moi qui n’aime pas beaucoup les textes écrits à la première personne du singulier et au présent, j’ai trouvé que, justement, ici, ça collais bien avec ce côté journal personnel. Mais ce manque de trame a failli plusieurs fois me mené à l’abandon. Et c’est seulement la faible longueur de ce roman qui a réussi à me contraindre à poursuivre ma lecture.
Tout doucement, le dernier tiers se transforme et prend vraiment la forme d’un récit. Mais la fin me laisse de glace. Le héros—narrateur n’a pas su établir le contact avec moi. Dommage !
En bref : Heureusement qu’il est bref. À moins que ce ne soit malheureusement. Peut-être que l’auteur aurait développé une histoire qui m’aurait plu s’il n’avais pas été limité à 120 pages et avait pu se lâcher sur le double ou le triple. Il aurait pu y glisser les petits trucs qui auraient transformer cette approximation de roman en une œuvre que j’aurais su apprécier.