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K. W. Jeter : Machines infernales

samedi 14 mai 2022, par Denis Blaizot

Auteur : K. W. Jeter

Titre français : Machines infernales

Titre original : Infernal devices, A mad victorian fantasy (1987 1987 )

Éditeur : J’ai lu

Année de parution : 1989 1989

ISBN : 2277225185

Quatrième de couverture de l’édition de 1999 1999  :

George Dower mène une existence paisible, sans extravagance, partagé entre sa boutique d’horlogerie et sa passion des automates qu’il fabrique et façonne. Mais un beau jour, les rouages semblent se bloquer et le temps se figer ; un homme étrange, « l’homme en cuir noir », pénètre dans son échoppe et le charge de réparer un bien curieux mécanisme. Même lui, pourtant spécialiste, n’avait jamais rien vu de tel. Et ce premier pas va l’entrainer dans un monde irrationnel peuplé d’hommes-poissons, de machines volantes, d’intrigants automates... Un monde dont il deviendra vite l’un des principaux acteurs. A l’instar de Jules Verne Jules Verne , c’est à une plongée envoûtante dans un univers à la fois rétro et futuriste que nous convie K.W. Jeter, par un savant mélange de sérieux et d’humour, de passé et d’avenir, d’hommes et de machines. Prenant le contre-pied des romans de SF traditionnels, Machines infernales frappe par son charme désuet et son raffinement extrême.

Quatrième de couverture de l’édition de 1988 1988  :

C’était à Londres, un matin... L’orage menaçait. George Dower vit entrer dans sa boutique celui qu’il appellera l’Homme de Cuir Noir... Dès lors, il devint le jouet d’événements dont le sens lui échappait.

Le plus étrange était ces êtres disgracieux qu’il rencontrait partout... Peuple difforme descendant d’une race amphibie, aussi pitoyable que ces « filles vertes » aux voluptés poissonneuses qui excitaient la convoitise de jeunes aristocrates débauchés.

Au comble de l’angoisse, Dower comprit peu à peu qu’on s’acharnait à vouloir le tuer. S’agissait-il du Régulateur Ethérique ?

Une machine infernale apparemment ? Mais le pire était encore à venir. Et le pire, il était loin de l’imaginer ...

Mon avis : La quatrième de couverture de 1999 1999 est mensongère. Le héros/narrateur, Dower, ne fabrique pas vraiment d’automates. Il répare ceux que son a fabriqués... quand il les comprend. Car s’il est bon horloger, il n’exprime aucune passion pour les automates. C’est du ce qu’il ressort de ma lecture des 150 premières pages. Ce roman se veut la retranscription des mémoires du héros. Vous savez donc d’entrée de jeu qu’il s’en sort vivant. C’est un contemplatif. Il vit sa petite vie, pépère, jusqu’au jour où ! son train-train quotidien déraille.

Chouette ! Se dit le lecture impatient que je suis. Ça va enfin bouger ! Hé bien non ! Malgré des événements surprenants et violents, l’auteur réussi le tour de force de les rendre ennuyeux. Déjà que la trame ne m’a pas convaincu, voilà qu’en plus le rythme n’y est pas. Je pense que je trouverai plus d’intérêt pour Le rouge et le noir filmé par Bergman et diffusé dans une salle de cinéma saturée de brouillard. Et ce roman est considéré comme une œuvre fondatrice du steampunk ? Non ? C’est pas possible.

Bon. Pour être plus positif, disons tout de même que c’est superbement bien écrit. Ça ! La plume de l’auteur n’est pas en cause. Et je replongerai certainement dans ces œuvres. Il doit y avoir quelques romans dans l’univers de Star Wars qui m’attendent dans un coin de la bibliothèque familiale. Et il y a aussi La Mante ou Drive-in. À moins que ces autres lectures ne finissent de me dégoûter de l’œuvre de celui que Philip K. Dick a désigné comme son successeur légitime.

En bref : Aujourd’hui, une grosse déception avec ce roman. En effet, j’en ai abandonné la lecture pour cause d’ennui. Arrivé à près de la moitié, ne trouvant pas assez d’intérêt à l’histoire racontée et ayant l’impression de suivre un film lent au travers d’un épais brouillard, je refermé le livre. Clap de fin. Si je n’avais pas déjà lu du K.W. Jeter, je dirais que je n’en relirai pas d’autres.

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