Accueil > Chroniques diverses > Alphonse Daudet : Le petit chose, histoire d’un enfant
Alphonse Daudet : Le petit chose, histoire d’un enfant
samedi 2 novembre 2013, par
Synopsis :
Mon avis : Instant nostalgie. En effet, Le petit chose fut ma première lecture de roman... il y a très longtemps, un vieil exemplaire de la collection Bibliothèque Verte précieusement conservé par mon père (le seul livre de son enfance) et qu’il m’a donné. Je le conserve à mon tour. Mais récemment, j’ai découvert sur un marché aux puces un volume de ce roman dans une édition que j’affectionne tout particulièrement : les éditions Alphonse Lemerre. Des petits formats (95x162) de 300 à 400 pages d’un beau papier couché. Une très belle impression d’une bonne lisibilité malgré la petitesse des caractères (environ 1 à 2 mm pour les minuscules).
Dès les premières pages, j’ai retrouvé cette lecture de mon enfance avec une vague impression de me souvenir du texte comme si je l’avais lu hier. Une impression pas si vague puisque la lecture d’un passage que je ne reconnaissais pas m’a permis de découvrir comment la collection Bibliothèque Verte pratiquait pour concentrer certains ouvrages dans ses 250 pages. Ce roman ne raconte pas que l’enfance du héros, mais toute sa vie jusqu’à ses vingt ans environ. Comment, suite à des problèmes financiers de son père, il devient pion dans un collège de province à l’âge de 16 ans. Alors que certains élèves sous sa responsabilité sont à peine plus jeunes que lui et bien souvent plus grands. Son départ pour Paris où il retrouve son frère. Puis, celui-ci devant s’absenter de la capitale, les mois de débauche et de misère. Avant une fin qui fait vraiment trop Happy End, bien qu’elle soit assombrie par un deuil.
J’ai lu quelque part sur Internet (Était-ce une chronique ou un commentaire, je ne m’en souviens plus) un reproche bien surprenant : "Le petit chose ne raconte pas que l’enfance du héros, alors pourquoi le titre complet est-il Le petit chose, histoire d’un enfant ? Cette plainte émane d’un lecteur inattentif, car il est écrit à plusieurs reprises qu’un proche lui dit souvent qu’il sera un éternel enfant.
À lire, donc.