Marginal N°14 : Voyageurs de l’éternité et couloirs du temps

Titre français : Marginal N°14 : Voyageurs de l’éternité et couloirs du temps

Éditeur : Opta

Parution : 25 janvier 1977 1977

ISBN : n/a

Quatrième de couverture :

Sommaire :

1. Michel DEMUTH, Un siècle à l’envers, un siècle à l’endroit, (petit poème tenant rôle d’introduction)
2. Clifford D. SIMAK Clifford D. Simak , Seconde enfance (Second Childhood, 1951 1951 )
3. Raymond F. JONES, Des pierres et des lances (A Stone and a Spear, 1950 1950 )
4. Evelyn E. SMITH, Menace du futur (The Man Outside, 1957 1957 )
5. Sylvia JACOBS, Un jeune homme de l’autre temps (Young man from elsewhen, 1961 1961 )
6. Damon KNIGHT, Une belle invention (Thing of Beauty, 1958 1958 )
7. Murray LEINSTER, Allo, Sam ? Ici Sam ! (Sam, This Is You !, 1955 1955 )
8. Lucius DANIELS, L’Heure du choix (Up for Renewal, 1954 1954 )
9. Charles VAN DE VET, Pour qui sait attendre... (Delayed Action, 1953 1953 )
10. Theodore STURGEON Theodore Sturgeon Theodore Sturgeon naquit à Staten Island — New York, USA — le 26 Février 1918 et mourut le 8 Mai 1985. , Dans l’ouragan (Hurricane Trio, 1955 1955 )

Mon avis : Sur les neuf auteurs présents dans ce volume, je n’en connaissais que quatre. On peut donc dire que ce N°14 de Marginal fut l’occasion de découvertes.

J’ai déjà lu pas mal de Clifford D. Simak Clifford D. Simak . Et après je ne sais plus quelle lecture (je pense que c’est Demain les chiens) qui m’avait déçu, j’ai fais un break. Cette nouvelle était donc l’occasion de renouer et, peut-être, de reprendre la lecture des livres de cet écrivain qui sont en souffrance dans ma PAL depuis des années. Eh bien, Seconde enfance est bonne, mais peut-être pas assez. En tout cas l’idée est excellente. Les hommes sont devenus immortels. Ils se sont même retiré l’envie de se suicider. Mais après 5000 ans, on a le sentiment d’avoir tout vu, tout fait. La solution ne serait-elle pas de passer par une seconde enfance ?

La nouvelle de Raymond F. Jones, Des pierres et des lances, m’a fait pensé à L’armée des douze singes. Car là aussi des survivants du futur font leur possible pour empêcher la création des armes biologiques qui, après la troisième guerre mondiale, condamnent l’humanité à vivre en recluse dans des installations souterraines. À lire.

Excellent idée que cette nouvelle de Evelyn E. Smith, Menace du futur. Je ne connaissais cette écrivaine que de nom, mais je suis ravi de la découvrir. Un seul roman disponible en français dans une édition datant des années 70. une vingtaine de nouvelles éparpillées dans autant de volumes de cette même période. Pas facile d’en lire plus. Et comme cette dame est décédée en 2000 2000 , ce n’est pas près qu’un éditeur se lâche. Et cette nouvelle ! me direz-vous. Vaut-elle la peine d’être lue ? OUI. L’idée est excellente mais je ne peux pas vraiment vous dire pourquoi sans spoiler. Alors juste un élément. Des humains du futurs assurent la sécurité d’un homme dont la vie aura une grande influence... Devinez les conséquences :-)

Dans Un jeune homme de l’autre temps, Sylvia Jacobs, exploite un élément que je pense avoir déjà vu à de nombreuses reprises dans des histoires d’exploration du temps : l’échange de corps. Très bon texte.

Damon Knight ne fait pas encore partie des auteurs que j’ai beaucoup lus. Mais Une belle invention me donne envie de continuer à explorer son œuvre. Ça tombe bien j’en ai un ou deux volumes en attente. Dont le Livre d’or qui est sans doute un bon moyen pour découvrir un écrivain ou un genre littéraire.

Murray Leinster ne fait plus partie des auteurs qu’il faudrait que je découvre un jour. J’ai déjà lu deux ou trois romans de lui et en ai été satisfait. Allo, Sam ? Ici Sam ! me conforte dans mon opinion. Un homme se téléphone du futur (10 jours pour être précis) pour améliorer son avenir... et il y parvient. Et comme il sait être raisonnable, cela durera... mais c’est une autre histoire.

Avec L’Heure du choix (la nouvelle la plus courte du recueil), Lucius Daniels nous propose sa vision de la société du « paraître » dans laquelle nous vivons aujourd’hui. Que feriez-vous si un traitement vous proposait de reprendre l’apparence de vos trente ans mais en perdant 5 ans d’espérance de vie ? Choix cornélien quand on approche la soixantaine.

Charles Van de Vet, avec Pour qui sait attendre..., nous propose une excellente histoire de voyage dans le temps. Sur une planète perdue, un anneau de Moebius vous permet de faire un bond de 20 ans dans le futur, mais en oubliant qui vous êtes. Intéressante. Malheureusement, la quinzaine de nouvelles publiées en français de cet écrivain l’ayant été dans des revues dans les années 60 (55 à 73), cdela ne va pas être facile d’en lire plus.

Theodore Sturgeon Theodore Sturgeon Theodore Sturgeon naquit à Staten Island — New York, USA — le 26 Février 1918 et mourut le 8 Mai 1985. . Ha ! Voilà un grand nom de la SF. Et je n’en suis pas à mon coup d’essai avec cet écrivain. J’avais déjà remarqué que j’avais du mal avec son style. Malheureusement, Dans l’ouragan le confirme. Je n’ai même pas réussi à la lire. Dès la deuxième page, elle m’a barbé.

En bref : Un recueil à lire. Il permet de découvrir des auteurs notoires et d’autres beaucoup moins connus mais méritent pourtant qu’on se souvienne d’eux.