Charles Rabou : œuvres fantastiques
Charles Félix Henri Rabou (né à Paris le 6 septembre 1803 - mort à Paris le 1er février 1871 1871 ) est un écrivain et un journaliste français. Fils d’un sous-intendant militaire, il étudie au collège Henri IV, avant de suivre des cours de droit à la Faculté de Dijon. De retour à Paris, son diplôme d’avocat en poche, il se détourne du barreau pour la littérature. D’abord journaliste, dans La Quotidienne, Le Messager des Chambres, Le Nouvelliste, Le Journal de Paris, La Charte de 1830 1830 , il tient des chroniques politiques et littéraires, puis lance en 1832 1832 La Cour d’Assise, qui paraîtra jusqu’en 1834.
Il collabora avec Honoré de Balzac à l’édition de Contes Bruns par une tête à l’envers (1832 1832 ). Mais il a également terminé certaines œuvres de cet écrivain après sa mort.
Pour l’instant, j’ai repéré les œuvres suivantes comme relevant du fantastique :
- Le Mannequin (Revue de Paris, t. 22, p. 21 — 1831) réédité sous le titre La danse des morts dans Contes de toutes les couleurs, tome 1 en 1832 1832 .
- L’homme aux échéances (Revue de Paris, t. 52, — 1833 1833 )
- Le Ministère public (Contes Bruns, 1832 1832 )
- Les Regrets (Théâtre, Contes Bruns, 1832 1832 )
- Sara la danseuse (Contes Bruns, 1832 1832 )
- Tobias Guarnerius (Contes Bruns, 1832 1832 )
Après avoir lu des deux premier tomes du Cabinet noir, publié à partir de 1848 1848 par le Muséum littéraire, je suis surpris de l’intérêt que semble lui porter Jean-Marc Lofficier (Ed. Rivière Blanche). En effet, il s’agit plus d’un roman feuilleton d’aventure à la façon des Mystères de Paris d’Eugène Sue. Voici ce qu’en dit l’auteur à la fin du prologue :
1re partie. — les Hulets.
2e partie. — Gregorio matiphous. — le club des endormis.
3e partie. — les frères de la mort. — les Apôtres de Nuremberg — La Géorgienne.
4e partie. — le phare de Bell-rock. — Bartannicus-le-nègre. — Botany-bay.
5e partie. — le commandant Lefebre. — le champ-d’asile.
6e partie. — les Frères-rouges, ou Sainte Hélène.
