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Laurent Pépin : Angélus des ogres
mardi 22 mars 2022, par
Auteur : Laurent Pépin
Titre français : Angélus des ogres
Éditeur : FLATLAND
Date de parution : 29/09/2021 2021
ISBN : 978-2-490426-10-2
Quatrième de couverture :
Je dois pourtant reconnaître qu’il n’y avait rien eu de féerique dans les événements qui avaient présidé à mon admission : ma rencontre amoureuse avec une Elfe avait terriblement mal tourné, et les Monstres de mon enfance en avaient profité pour resurgir. Je m’étais retrouvé plongé à nouveau dans le désert de ma venue au monde, un monde étranger et dangereux, où je ne savais pas bâtir. Sur ma langue desséchée, les mots mouraient ou devenaient fous. Parfois, même, mon corps se déchirait, sans savoir pourquoi. »
Mon avis : Il y a un an environ, Laurent Pépin m’avait proposé une copie numérique de Monstrueuse féerie, premier volet de son triptyque féerique. Il a remit ça cette année. Pouvais-je refuser ? Oui. J’aurais pu. Ce que j’aurais fait si je n’avais pas aimé le premier. Mais justement ; aussi surprenant soit-il, il m’avait intrigué et m’incitait à découvrir la suite.
Suite toute aussi étrange. Notre héros avait fini interné dans l’hôpital psychiatrique où il travaillait après des aventures étranges et fantastiques. Ici, dans Angélus des ogres, il est convaincu d’être patient-salarié. D’être interné pour remettre sa santé mentale d’aplomb. Mais aussi patient pour retrouver un semblant d’équilibre. Très vite on sent que quelque chose ne va pas.
Encore une fois, il rencontre une jeune femme étrange qui tente de le guérir de toutes ses blessures passées. Mais elle s’use à le faire. Lucy, c’est son nom, est un autre avatar de cette elfe du volet N°1.
Bon, j’en ai assez dit sur le scénario. Parlons d’autres choses. Cette fois-ci encore, on retrouve les univers étranges et mystérieux d’auteurs tels que Brussolo, Siniac et quelques autres. Nous ne sommes pas dans du fantastique bon enfant. C’est noir, glauque, dérangeant. Mais en même temps, je n’ai fait que vouloir connaitre la suite. Petite différence, d’ailleurs avec, le premier qui ne m’avais qu’à moitié emballé.
En bref : À lire, à condition d’avoir la psyché bien accrochée. Et vivement le troisième volet qui portera le titre de Clapotille.