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Lucius Shepard : Thanatopolis

dimanche 23 avril 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Lucius Shepard Lucius Shepard Lucius Shepard, né le 21 août 1947 à Lynchburg en Virginie et mort le 18 mars 2014 à Portland dans l’Oregon, était un écrivain américain de science-fiction.
Son œuvre est marquée par la guerre du Salvador qu’il a couvert en temps que reporter et les nombreux voyages qu’il a fait sur tout le pourtour Pacifique et, dans une moindre mesure, en Europe.

Titre français : Thanatopolis

Éditeur : Denoël (Coll.Présence du Futur Présence du Futur Collection de poche des éditions Denoël N°539)

Année de parution : 1993 1993

ISBN : 2-207-30540-6

Quatrième de couverture :

Où le rock and roll apparaît effectivement comme la musique du diable et vous fait passer dans l’enfer d’un New York parallèle...
Où un rideau d’énergie sépare les États-Unis du Mexique. Fini l’immigration sauvage. Mais dans l’espace clos de la « Croûte » il y a d’autres moyens d’évasion...
Où une terrible révélation attend deux marins échoués au large des côtes du Massachusetts : le réalité qu’ils connaissent et l’humanité elle-même ne sont peut-être depuis longtemps qu’une illusion, entretenue par des araignées mutantes...
Où les pays du Tiers-Monde servent de terrains d’expériences à des manipulateurs sans scrupule...
Où l’auteur du Chasseur de jaguar met son imagination luxuriante au service d’un propos de moraliste.

Sommaire :

Mon avis : Voilà quatre nouvelles prenantes pour quatre thèmes différents. Mais de longueur très inégale. Plus de 130 pages pour la première pour à peine plus de 30 pour la dernière. J’aime pas trop. Mais en même temps, ça passe bien. Le traitement de chaque thème s’y prête.

La première aborde la notion d’enfer, de bien et de mal, de libre arbitre, etc. ses 130 pages ne sont pas de trop même si la narration est lente. Mais la richesse du décor est telle qu’on ne s’ennuie pas en la lisant.

Frontière nous parle d’une frontière USA / Mexique infranchissable ou presque. Très futuriste par son mur de feu qui détruit tout ce qui le touche, bordé d’un ensemble d’installations qui ont poussé là, au même titre que les actuelles villes frontalières, avec des excès à la mesure du futurisme de l’installation et de la noirceur des idées de Shepard. Des lieux où tous les vices ont cours ou peu s’en faut, mais avec la petite touche d’espoir qui caractérise cet écrivain.

Nomans Land nous parle des apparences, de ce que parait être le monde. Et de la difficulté de certains à s’insérer dans cette trame pas toujours plaisante... surtout quand on connaît son existence. Très étrange. Très noire. Peut-être ma préférée.

Dans Capitulation on retrouve l’Amérique du sud chère à l’auteur. Il y fait une description très acide de la vie de grand reporter, mais aussi sur la façon dont les USA interagissent avec ces pays, leur gouvernements, et leurs groupuscules en tous. Genres. bien sûr, c’est une fiction, je n’ai pu que la trouver très vraisemblable, si ce n’est dans les faits (manipulation génétique extrême), mais au moins dans la forme. Village perdu au fond de la jungle, ferme expérimentale douteuse, groupe militaire expéditif et ressortissants étrangers convaincus de leur légitimité.

En bref : C’est du Lucius Shepard Lucius Shepard Lucius Shepard, né le 21 août 1947 à Lynchburg en Virginie et mort le 18 mars 2014 à Portland dans l’Oregon, était un écrivain américain de science-fiction.
Son œuvre est marquée par la guerre du Salvador qu’il a couvert en temps que reporter et les nombreux voyages qu’il a fait sur tout le pourtour Pacifique et, dans une moindre mesure, en Europe.
et du meilleur. Je ne peux que vouloir continuer à explorer son œuvre. Mais un jour où je n’ai pas le cafard.

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