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Wilson Tucker : Les Maîtres des âges

Suivi de : Par ici la bonne soupe, nouvelle de Daniel F. Galouye

mercredi 22 août 2018, par Denis Blaizot

Auteurs : Wilson Tucker, pour Les maîtres des âges (The Time Masters , 1953 1953 )
Daniel F. Galouye, pour Par ici la bonne soupe (Gravy Train, 1960 1960 )
Éditeur : Opta
Collection : Galaxie-bis Galaxie-bis Cette collection, créée par les éditions OPTA, était publiée en parallèle de la revue Galaxie.
Ses volumes souffrent souvent d’une traduction médiocre, d’une absence quasi totale de relecture et d’une impression de mauvaise qualité(des rééditions principalement).
Mais il lui faut reconnaitre l’avantage d’avoir fait découvrir à toute une génération de lecteurs des grands noms de la science fiction.
(N°146)
Année de publication française : 1976 1976

Quatrième de couverture :

Il tombait... lentement, à travers un vide à la fois noir et incolore auquel il manquait encore suffisamment de substance pour être appelé un ciel.

C’était une forme revêtue d’un scaphandre, tournoyant de façon ridicule en direction de la planète. Un soleil inconnu et des étoiles étrangères tournaient autour de lui tel un immense kaléidoscope.

Un autre corps tombait à ses côtés. Un corps sans vie, déchiqueté, qui pendait en partie hors du trou béant de la combinaison de survie.

Tous deux dérivaient paresseusement vers la planète sans nom, un monde enveloppé de vapeurs bleues...

Une petite citation :À part ces gens, là en bas dans la rue, qui sont incapables de penser à autre chose que ce qui est imprimé dans leur quotidien, il n’y a dans le monde entier que deux sortes d’hommes croyant encore qu’il est possible de conserver des secrets dans le domaine de la science moderne ! L’un est le politicien aveugle et maladroit... Et nous pouvons l’écarter car il souffre d’une maladie professionnelle. L’autre est le chercheur jaloux.(extraite de Les maîtres des âges)

Mon avis : Encore un volume de la collection Galaxie/bis de lu. Et ce fut l’occasion de découvrir deux écrivains qui m’étaient inconnus. Je ne connaissais même pas de réputation W. Tucker, mais ça n’était pas le cas de Galouye que j’ai longtemps pris pour un auteur français (ou au moins originaire d’un pays francophone). Je n’avais pas pour autant lu quoi que ce soit de lui. Voilà qui est fait.

J’ai bien aimé le roman, mais sans plus ; Ce n’est pas lui qui va me faire courir après les trois autres titres disponibles en français. Cette histoire d’extraterrestres quasi-immortels échoués sur Terre depuis des milliers d’années est bien ficelée. C’est une bonne idée de passer sous silence leur passé, sauf sous forme de flashback et, surtout de ne s’intéresser qu’à deux d’entre eux. L’une prête à tout pour quitter notre planète, l’autre, convaincu qu’il finira sa vie parmi nous. Le tout est mené comme un roman d’espionnage plus que de SF.

Le ton de la nouvelle de Daniel F. Galouye est à l’opposé. Bon enfant. Bourré d’humour. J’ai tout simplement adoré. Le titre ne laisse rien présager de ce qui va se passer. Le lecteur est pourtant très vite entrainé dans une histoire loufoque d’erreur d’acheminement de courrier qui mène tout une région de la galaxie au bord de la ruine. J’en redemande. C’est donc volontiers et sans hésiter que je me replongerais dans la lecture d’une œuvre de cet écrivain.

En bref : Que ce soit pour Tucker ou pour Galouye, ce volume mérite votre attention. Il est l’occasion de découvrir deux bons écrivains peu traduits dans notre langue.

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