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Kate Wilhelm : Le village

mardi 10 mai 2016, par Denis Blaizot

Auteur : Kate Wilhelm

Titre français : Le village

Titre original : Infinity Box (1975 1975 )

Éditeur : Denoël (Coll. Présence du Futur Présence du Futur Collection de poche des éditions Denoël )

Année de parution : 1978 1978

ISBN : 2207302571

Quatrième de couverture :

Un village américain dans la chaleur de l’été. Flâneries, cris d’enfants, jardins paisibles, commérages dans les rues engourdies. Et soudain, dans le ciel, un, deux, trois hélicoptères. Une compagnie de soldats. Des G.I. en uniforme. Qui ratissent, incendient, violent, massacrent. « Mais vous vous trompez de village ! Nous sommes Américains comme vous ! » crient les habitants. Avant d’être traînés au bord d’un fossé et abattus comme des chiens. Oui... Si un jour la guerre se trompait de cible ? Et n’est-ce pas précisément ce genre de question que doit se poser la fiction ?

Sommaire :

  • Introduction
  • La boite infinie
  • La montre à remonter le temps
  • Le canari rouge
  • Un premier avril éternel
  • La bombe à fusion
  • Le village

Mon avis :
Je vais commençais par un petit coup de gueule contre l’éditeur qui avait la salle manie à l’époque de ne pas reprendre les recueils d’auteurs étrangers dans leur intégralité, quitte à en faire deux volumes ou en mélanger plusieurs entre eux. Je n’ai jamais compris l’intérêt de la manœuvre... si ce n’est normaliser le nombre de pages des livres en fonction des fameuses catégories qu’ont pratiqué pendant longtemps les éditeurs français de livre de poche. Donc l’édition américaine de ce recueil contenait également : « Man of Letters », « Where Have You Been, Billy Boy, Billy Boy ? » & « The Funeral ».

Maintenant, mon coup de gueule contre l’auteure... :) Ce n’est en fait vraiment pas grave s’il manque trois nouvelles à ce recueil. Je ne les aurait probablement pas lues, exaspéré que j’ai été par les choix rédactionnels fait par Kate Wilhelm.

Voilà six nouvelles qui ressortent du domaine de l’étrange et qui sont étrangement lentes. C’en est horripilant. Deux textes à eux seuls occupent 56% du volume(160/285) Déjà que je n’aime pas les nouvelles de cette longueur, mais, en plus, elles sont lentes. Trop lentes. J’ai eu l’impression qu’il ne s’y passait rien. Et pourtant... La dernière n’a pas ce défaut mais elle en a un autre : elle est principalement constituée par des scènes de vie entremêlées de personnages qui se rencontrent dans un final des plus sanglant. (Cette dernière nouvelle a probablement été influencée par la guerre du Vietnam. ) Ça pourrait encore passer si les différents passages étaient séparés par des espaces. Mais là, tout est en vrac.

En bref : Une découverte d’une auteur prolifique que je ne relirais jamais.
...
Ce n’était peut-être pas le bon jour :)

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