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Andreas Eschbach : Station solaire
jeudi 12 septembre 2024, par
Auteur : Andreas Eschbach
Titre français : Station solaire
Titre original : Solarstation (1996 1996 )
Éditeur : L’Atalante (La Dentelle du cygne)
Année de parution : 2000 2000
ISBN : 2841721299
Quatrième de couverture :
La station expérimentale Nippon orbite à quatre cents kilomètres de la Terre. Son rôle : étudier et développer les technologies de captage et de transmission de l’énergie solaire depuis l’espace. Le succès de la mission ouvrira de nouveaux espoirs à un monde qui dévore ses sources d’énergie. Alors pourquoi des incidents à bord laissent-ils soupçonner qu’une entreprise de sabotage est à l’œuvre ? Pire est la vérité : avec la découverte d’un premier meurtre débute le compte à rebours d’un plan diabolique dont on ne comprendra que trop tard l’objectif. Neuf hommes et femmes en apesanteur dans le huis clos de la station solaire. Un thriller magistral par l’auteur de Des milliards de tapis de cheveux.
Mon avis : L’éditeur a placé dans un petit coin de la quatrième de couverture ces mots : Frileur d’anticipation. Il est a raison. Ce roman ressort plus du thriller que de la SF. Et c’est d’autant plus vrai 28 ans après son écriture. En effet, ce qui pouvait en 1996 1996 le classer clairement SF a glissé depuis dans la réalité... ou peu s’en faut. La station spatiale cadre de ce roman n’est pas celle que nous connaissons, mais de peu. Bien sûr, elle n’est internationale à domination américaine, mais japonaise avec quelques apport s étrangers. Si j’ai bien compté, pour six japonais, il y a un américain et un coréen. Elle n’est pas financée par des fonds publics mais par la recherche industrielle. Son objectif ? Tester la faisabilité d’une station de captage d’énergie solaire dans l’espace. Ce que certains rêvent de faire depuis bientôt 70 ans. L’auteur imagine aussi un désintérêt de l’Europe pour le spatial qui ne c’est pas encore produit. Mais surtout une montée en puissance du sectarisme religieux du monde musulman. Et s’il s’est écoulé cinq ans avant les attentats du 11 septembre, Eschbach imagine que les méchants de la bandes sont des djihadistes prêts à tout pour faire valoir leur point de vue.
Alors qu’ai-je pensé de ce roman, moi qui ne suis pas un inconditionnel des frileurs ? J’ai plutôt aimé. Même si j’ai trouvé le démarrage trop lent. Durant le premier tiers, j’ai eu l’impression de lire une tranche de vie s’un groupe de spationautes travaillant dans l’ISS. Puis ça démarre. Un meurtre, les télécommunications qui tombent en panne, etc... Bref, je me suis pris au jeu de cette lecture et l’ai finie en un rien de temps.
En bref : N’hésitez pas à le lire. Mais ne vous attendez pas aux aventures du capitaine Kirk ou de Luke Skywalker. C’est beaucoup plus terre à terre. Enfin ! À 400 km de la Terre. En résumé, j’ai apprécié ce moment de lecture, mais ne me précipiterai pas non plus chez mon libraire pour acheter d’autres œuvres de cet écrivain... même si beaucoup disent énormément de bien Des milliards de tapis de cheveux.