Décidément, il semble qu’il soit inutile que je me penche sur le travail de cet écrivain. Deuxième tentative, deuxième fois que ça ne passe pas [1]. Après la lecture de quelques pages et un rapide survol, ma décision est prise : je ne le lirai pas. J’aurai du m’en douter. Quand la quatrième de couverture ne donne que des citations de presse, c’est mauvais signe. À noter que certains qualifient ce roman de kafkaïen. Si c’est le cas, il est peut-être inutile que je tente de relire Kafka.
Un monde où l’on est surveillé par son ombre, des voyages organisés pour visiter des bureaux... Votre journée vous déplaît ? Demandez à l’Office de Récupération des Journées Défectueuses d’en vivre une autre. Jacques Sternberg, prix de l’humour noir, plonge le lecteur dans un univers totalitaire, une fresque délirante entre M. C. Escher et Lewis Carroll, Kafka et les Marx Brothers. Dans cette mise en abîme, c’est le visage grimaçant de notre réalité qui apparaît. Un chant poétique, loufoque et effrayant. Tour à tour dactylo, emballeur, navigateur et illustrateur, Jacques Sternberg (19231923-20062006) fut le scénariste d’Alain Resnais (Je t’aime, je t’aime) et l’auteur d une œuvre dense, ironique, absurde et sombre, où se télescopent les romans, les contes et le théâtre.
Allez ! C’est pas grave. J’ai du le payé 50cts à Émmaüs. J’arriverai bien à le revendre ce prix-là.