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Jacques Sternberg : Univers zéro et autres nouvelles
dimanche 3 novembre 2013, par
MARABOUT Marabout - GÉRARD, coll. Bibliothèque marabout Marabout - Science fiction n° 362, 1970 1970
Quatrième de couverture : Le cauchemar, la terreur... Une dérision perpétuelle - ici, devant, derrière, à nos côtés, dans le tumulte effervescent de la vie de tous les jours...
Crever les limites du futur, frayer, parmi les espaces interstellaires, approcher d’autres mondes, d’autres espoirs, d’autres amours... Recouvrer la parole, revivre, renaître - Là-bas dans cet univers de merveilles, de silence et de quiétude...
Un gouffre que seul Jacques Sternberg pouvait nous aider à franchir, dans ce recueil qui rassemble, outre ses nouvelles les plus célèbres, plusieurs textes inédits.
Ce recueil contient :
- Univers Zéro
- Le Navigateur
- Le Monde a bien changé
- Guerre et Paix
- Le Délégué
- Le Passé
- Partir, c’est mourir un peu moins
- Quoi ?
- Les Conquérants
- L’Horticulteur
- Le Nœud
- L’Employé des postes
- La Timidité
- La Ligne droite
- Le Jeu
- Le Tricot
- Le Brochet
- L’Exécution
- La Créature
- Le Train
- Le Reste est silence
- Marée basse
- Arrête-toi et regarde
Mon avis : Je passerais sous silence les trois premiers textes qui ne m’ont pas plus pour diverses raisons : personnage inexistants ou presque, absence de trame,... Et pourtant, il y a de l’idée. Idée qui n’est pas absente non plus des deux suivantes (Le délégué et Le passé), mais je les trouve mal exploitées. Et nous voilà déjà à la fin du premier tiers qui a bien failli me faire abandonner cette lecture. Cette première partie, se terminant par Les Conquérants, s’intitule Géométrie incertaine. Et l’incertitude est bien se qui reste de cette lecture.
La deuxième partie, Géométrie impossible, regroupe des nouvelles très courtes à connotation fantastique ou humour noir. Elle est plutôt dans mon humeur du moment. Mais onze nouvelles en 25 pages, c’est peut-être abuser.
Les trois dernière sont regroupée sont l’étiquette Géométrie passionnelle. Et, pour moi, Le Reste est silence mérite qu’on s’arrête sur ce recueil le temps de la lire. Son style me fait penser aux romans existentialistes tels La nausée de J.-P. Sartre, mais avec, bien sûr, la petite touche de fantastique que le lecteur est en droit d’attendre d’un texte présent dans ce volume. Marée basse est, elle aussi, très bonne ; bien qu’un peu moins réussie. Malheureusement, Arrête-toi et regarde retombe dans les travers des premiers textes.
Ce recueil ne m’a globalement pas plus, hormis deux nouvelles qui sortent nettement du lot. Mais pour ces deux là, si vous trouvez ce volume à un prix raisonnable, n’hésitez pas à vous l’approprier.