Dan Simmons : Terreur

Auteur : Dan Simmons

Titre français : Terreur

Titre original : The Terror (2007 2007 )

Éditeur : Robert Laffont

Année de parution : 2008 2008

ISBN : 9780316017442

Quatrième de couverture :

Mon avis : Quand ce livre est sorti en 2007 2007 , j’ai été tenté de l’acheter. Mais voyant qu’il s’agissait d’un pavé de 700 pages(plus de mille pour l’édition de poche), j’ai préféré le laisser sur les rayonnages de mon libriaire. Pourtant le thème, l’exploration de l’hypothétique « passage du nord-ouest » en 1845, avait de quoi me plaire. Surtout régider par un auteur que j’apprécie malgré la taille démesurée de certains de ses romans. Mais ce n’était pas uniquement un récit historique. Simmons y avait glissé une touche de fantastique. C’était tentant. alors quand je l’ai trouvé il y a peu sur l’étale d’un bouquiniste...

J’aurais du me méfier ! J’en suis à la page 100 et je me demande si je vais réussir à le finir. Pourquoi ? Parce que, jusque là, il est plus historique que fantastique. Le fantastique n’est là qu’au travers de la relation d’événements que les protagonistes ne peuvent expliquer. Sont-ce des monstres, des créatures fantastiques ou des animaux de races inconnues (ou méconnues) qui attaque les membres de l’expédition ?

Donc, pour l’instant, je m’acharne à lire un roman historique plutôt lent. Et ça, ça ne me plait pas. Et un autre truc qui ne me plait pas, c’est les trames entremèlées. Je m’explique. L’auteur alterne des chapitres dont les personnages principaux — quand ce n’est pas clairement leur journal personnel — sont :

1. Le Capitaine de l’Erebus, John Franklin
2. Le Capitaine du Terror, Francis Crozier
3. L’aide chirurgien Goodsir du Terror.

Jusque là, passe encore. Mais les dates ne sont pas les mêmes. L’histoire de Crozier commence en octobre 1847. Celle de Franklin en mai 1845 et celle de Goodsir en juillet 1845. Alors quand Crozier ou goodsir vous parle d’un événement visiblement postérieur à ma mort de Franklin et qu’au chapitre suivant c’est de nouveau Franklin qui est au cœur de l’action... Comment dire... C’est perturbant. Et ce n’est pas le genre de chose qui va m’aider à finir ce bouquin.

Heu !... Je n’ai pas vérifié si un petit malin n’aurait pas remonté le livre dans le désordre avant de le vendre d’occasion ;-)

Bon. J’en suis à la page 130. Jamais été aussi près de la fin. Question à... pas cher. ;-) qu’est-ce qui va être terminé en premier ? La restauration de ma voiture ou la lecture de ce roman ? Moi, je parie pour la restauration de la voiture... pourtant, ce ne sont pas des nerveux.

...

Gagné ! C’est la voiture ! Elle sera prête la semaine prochaine... et j’ai abandonné la lecture. Bon sang qu’ils est chiant !!!

En bref : J’avais beaucoup aimé le diptyque Olympos / Illium ; apprécié également le monumental Hypérion, même si je lui avais trouvé des longueurs. Mais là : ben non. Ça ne passe pas. Au point que je me demande si je vais me risquer dans la lecture de Flashback qui attendant encore sagement dans ma bibliothèque. Sans doute, mais pas tout de suite. Je risque d’avoir un a priori négatif.