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Stefan Wul : Rayons pour Sidar
lundi 25 avril 2022, par
Titre français : Rayons pour Sidar
Éditeur : Denoël (Présence du Futur
Présence du Futur
Collection de poche des éditions Denoël
)
Année de parution : 1998
1998
ISBN : 9782207247600
Quatrième de couverture :
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF. , aventure et exotisme ont la part belle.
Mon avis : J’avoue ! Si j’avais découvert Stefan Wul
Stefan Wul
Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.
par ce court roman, Je n’aurais sans doute pas donner suite. Heureusement, il n’arrive qu’en cinq ou sixième position. Pourquoi cette réaction ? Ce diront certains d’entre vous. Parce qu’il ne faut vraiment pas faire attention à la vraisemblance scientifique pour ne lui trouver aucun défaut.
Je savait que Pierre Pairrault, alais Stefan Wul
Stefan Wul
Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.
, aurait du avoir une culture scientifique. Alors, au vu des absurdités de Rayons pour Sidar, J’ai vérifié si ma mémoire ne faisait pas défaut. Hé non. Il été chirurgien-dentiste. Bon ben ! Faut croire qu’il n’y avait pas de course de physique, ni au lycée, ni à la fac de médecine dans les années 40 et 50. Un cœur planétaire en deutérium qu’on peut facilement transformer en hydrogène pour alléger la sus-mentionnée planète. Mouais. Un flux de neutron qui s’en échappe par une zone bien précise et sert ainsi de propulseur. Peu crédible. Et ça suffit à faire quitter son orbite à Sidar. En deux temps trois mouvements, cette planète quitte le système d’Alpha du Centaure pour aller rejoindre le système solaire. Objectif : une orbite entre Vénus et la Terre. Dans les grandes lignes, voilà ce que je reproche à ce livre.
Si vous arrivez à faire abstraction de tout ça, vous passerez un bon moment de lecture, car les univers de Wul sont toujours pleins de charmes du côté des personnages. Leurs aventures sont agréables à suivre et j’ai été charmé par ces autochtones de Sidar naïfs et attachants. Attention toute fois à ne pas faire le lien avec les « sauvages » de la littérature populaire de l’époque coloniale. Je pense plutôt que l’auteur a voulu en leur donnant une façon de parler très « petit nègre » montrer la non-challenge de cette race native de Sidar.
O, amateur de Hard Science-fiction, tu peux passer ton chemin. Ce petit roman n’est pas fait pour toi... À moins que... Si tu passe les quarante dernières pages... C’est jouable. Quoique ! Rabouter un demi-corps de robot avec un demi-corps humain, puis rabouter les deux bouts d’humain pour ressusciter le gars ; le tout avec ce ne semble pas être beaucoup plus qu’un équipement de secours standard.
En bref : J’ai bien aimé l’histoire mais regrette toutes ses faiblesses scientifiques et techniques. Et il est inutile de me faire remarquer que ce livre est sorti pour la première en 1957 1957 . Dans ces années-là, Isaac Asimov Isaac Asimov en été au cerveau positronique et aux trois lois de la robotique. Donc Wul aurait pu faire mieux.