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Edouard Peschard : Les secrets du Mont Saint-Michel
Les enfants du continent perdu, tome 1
jeudi 17 décembre 2020, par
Auteur : Edouard Peschard
Titre français : Les secrets du Mont Saint-Michel
Les enfants du continent perdu, tome 1
Éditeur : H.tag éditions(Coll. Les lignes de l’imaginaire) [1]
Année de parution : 2018
2018
ISBN :9791096987184
Prix : 14 €
Nombre de pages : 185
Quatrième de couverture :
Mon avis : Tout d’abord merci à l’éditeur de m’avoir envoyé cet exemplaire. J’apprécie toujours de découvrir un nouvel auteur... enfin ! Un auteur que je ne connais pas. Il y a en effet déjà dix titres à son catalogue sur amazon. Et maintenant, qu’en ai-je pensé de ce tome 1 ?
Hé bien, c’est un tome 1. On le sent dès les premières. L’auteur ne peut pas nous mener bien loin en seulement 180 pages avec sa façon de raconter. Attention, je n’ai rien contre sa façon de raconter. Elle est d’ailleurs plutôt agréable. Mais à tout un tas de petites choses ; les petites infos historiques — oui, l’auteur, malgré l’arrivée des Atlantes qui fait entrer dans un monde de Science-Fiction, nous propose un livre qui, sur tout le reste, respecte la vérité historique. Au point que l’un des protagonistes paye un service en Francs. Quoi ? Des francs en 1386 ? ! Eh oui. La première monnaie en francs date de 1350. Donc ça colle... même je subodore, vu la lenteur des changements d’habitude, il ne devait pas y avoir grand monde à en parler 16 ans plus tard. Surtout pas un loueur de chevaux des alentours du Mont St-Michel, zone très fréquentée par les voyageurs à l’époque, il est vrai.
Je ne vais pas vous raconter l’histoire. Deux groupes d’enfants dans chacun desquels il y a un enfant trouvé qui a un destin particulier — d’ailleurs, l’un des groupes est juste entrevu, annonce en filigrane d’un tome 2. Un grand gentil avec un faux air de Merlin l’enchanteur. Un grand méchant qui veut tout détruire pour gagner les bonnes grâces de l’empereur des Atlantes. Un fourbe qui ne vit pas vieux. Bref, des personnages des plus classiques dans un livre pour enfant... J’en aurais pas déjà trop dit, là ?
Côté objet en lui-même. J’ai trouvé d’entrée de jeu que ça avait un côté amateur. Déjà la couverture réalisée à partir de Adobestock. Elle quand même plutôt réussie et j’adore le côté gomme de son revêtement. Mais la surprise vient de la mise en page. Marges étroites dont je ne suis pas fan.Entête et pied de page présents sur tous les pages, même la page de titre et les pages blanches de la fin. Une page de faux-titre qui ne contient que le nom de l’éditeur. La dédicace sur la page de titre. Les titres de chapitre sur les pages de gauche. C’est un choix. Mais je ne suis pas habitué à trouver en plein milieu d’un livre des pages de droites vierges. Enfin, non. Pas vierges. Puisqu’elles ont droit à entêtes et pieds de pages. :-) Un dernière chose à noter : Je n’ai pas relevé de coquilles. Ce qu’on ne peut pas toujours dire avec les ouvrages de petites maisons d’édition. Bravo.
En bref : J’ai envie de connaitre la suite. Je pense qu’il en sera de même pour bon nombre de lecteurs qui aiment qui aiment la science-fiction mâtinée fantastique. Je recommande.
[1] Cette maison d’édition a changé de nom pour devenir FARALONN ÉDITIONS