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Thomas Disch : Poussière de Lune
mercredi 12 octobre 2016, par
Édition : Denoël
Collection Présence du futur
Présence du Futur
Collection de poche des éditions Denoël
(n° 172)
Traduction : Roland Delouya
Première édition française : 1973
1973
Quatrième de couverture :
- Le jour où votre ville sera envahie... par les cafards, apprenez le langage de ces bêtes de cauchemar, et vous réussirez peut-être à vous débarrasser de vos ennemis.
- Linda la laide a, chaque jour, un nouvel amant... imaginaire. Et voici qu’elle attend un enfant. Mais ce que l’accoucheur met au monde, c’est un ... cancer.
- Jeunes soldats, vous devez être francs, disciplinés, courageux et ... prêts à mourir sur le champ.
Un recueil de nouvelles de science-fiction où l’humour noir de Thomas Disch, et son style brillant font merveille.
Sommaire :
- Les Cafards
- Viens à Vénus mélancolie
- Linda, Daniel et Spike
- Inutile la fuite, inexorable la pitié
- La Descente
- Nada
- Maintenant, c’est l’éternité
- L’Épreuve
- La Chambre vide
- La Cage d’écureuil
- Le Nombre que vous avez atteint
- 1-A
- Achetez-vous une nouvelle tête
- La Cité où rayonne la lumière
- Poussière de lune, odeur de foin et matérialisme dialectique
- Thèse sur les formes sociales et les contrôles sociaux aux Etats-Unis
- Casablanca
Mon avis : J’avais aimé Le prisonnier et Sur les ailes du chant, deux romans de l’auteur lus dans les années 80. Ai-je changé de goûts littéraires ou ces nouvelles sont-elles réellement moins bonnes que les romans ? Une chose est certaine : ayant lu un avis positif et enthousiaste sur ce recueil, je me suis attaqué à cette lecture avec entrain. Mauvaise pioche.
Ce ne sont pas des nouvelles de SF, fantasy ou fantastique. Non. Ce sont des nouvelles étranges. Je suis resté insensible au prétendu « humour noir » annoncé sur la quatrième de couverture. Certaines sont bonnes (Les Cafards, La Descente, Nada,...) d’autres sont sans intérêt (Achetez-vous une nouvelle tête, La Chambre vide,...) Mais globalement, j’ai senti les quarante et quelques années qui pèsent sur ces textes. Certaines œuvres sont intemporelles. Ce n’est visiblement pas le cas de celles-ci.
En bref : Un recueil à me dégoûter de Thomas Disch. Mais puisque j’ai acheté il y a peu son livre d’or, je me ferai un devoir de retenter de lire cet écrivain réputé. Je croise les doigt que cela ne me fasse pas le sortir définitivement de ma bibliothèque.