Il y a encore peu, Axelkahn était le plus grand des ténors vivants. Jusqu’au jour où sa voix l’a quitté. Anonyme et ruiné, le voici parti à la recherche du mystérieux Yuvueh qui saura réparer les bioprocesseurs de sa gorge. Tout le monde en a entendu parler, nul ne l’a pourtant vu. Il aurait disparu, dit-on, dans les Bulbes Griffith. Au fil de son périple dans ces molécules géantes, véritables mondes suspendus dans l’espace, Axelkahn a rassemblé la plus insolite des troupes de théâtre. La « Compagnie des Fous » fait sensation dans les stations les plus reculées. Mais quand ils ne sont pas en butte aux diktats des Intendants, les baladins du ciel doivent affronter des pirates. La quête d’Axelkhan prend des allures de calvaire. Même pour une voix d’or, n’est-ce pas un peu cher payé ?
Mon avis : Ça y est ! j’ai rattrapé la bévue. J’ai enfin lu la deuxième partie de L’opéra du ciel entamé cet été avec La compagnie des fous.
Et je confirme mon intérêt pour ce roman que les éditeurs ont maintenant décidé de ne publier qu’en un volume. Cette deuxième partie continue de voir évoluer les personnages dans un environnement peut décrit. Qu’est-ce qui fait qu’il existe une gravité dans ces fameux bulbes ? Par exemple. D’autres lecteurs se demanderont sans doute pourquoi, après plus centaines d’années d’occupation humaine, les cultures peuvent-elles être aussi différentes, non pas d’un bulbe à l’autre, mais dans un même bulbe, d’une plateforme à l’autre. Bref, ça fait que ce roman est sur certains points plus proche de la fantasy que de la SF. Il n’empêche. Moi qui goûte peu la fantasy, j’ai beaucoup aimé ce roman. Et j’en redemande. ça tombe bien il m’en reste beaucoup à lire... dont Omale.
En bref : À lire. Et je me permets de suggérer à l’auteur de trouver un moyen d’augmenter la cohérence de son ensemble de romans et nouvelles basés sur la culture des Vangk pour faire de tout cela une véritable fresque.