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Alphonse Brown : Voyage à dos de baleine

mardi 30 décembre 2014, par Denis Blaizot

Ebooks gratuits
Des Epub et Pdf faits avec soin pour vous faire redécouvrir des œuvres anciennes tombées dans le domaine public.

Roman d’aventure publié pour la première fois en 1876 1876 .

J’ai eu la chance de le trouver à petit prix sur un vide-grenier, mais vous pouvez le lire en téléchargeant un des ebooks que j’ai réalisé à partir de mon exemplaire. Au choix : avec ou sans illustrations, en Pdf ou en ePub (voir en bas de page). Vous pouvez aussi le consulter sur Gallica

Résumé : Las de voir défiler chez lui les prétendants de sa fille, un riche habitant de Boston annonce, avec l’accord de celle-ci, un challenge : les prétendants ont un délais de trois ans pour mener à bien un projet scientifique spectaculaire et utile à l’humanité. L’un d’eux, Bob Kincardy, décide de partir avec quelques amis, capturer une baleine et de s’en servir à la façon des éléphants domestiques d’Asie.

Mon avis : Voilà un roman d’aventure comme il y en a eu tant de publiés durant la deuxième moitié du XIXe siècle [1]. Mais ce voyage à dos de baleine est plus qu’un simple roman d’aventure, c’est aussi une fiction scientifique. On ne peut pas vraiment parler de Science-Fiction ici. Les aventures de nos héros ne se déroulent pas sur une autre planète, ni au cœur d’une civilisation terrienne inconnue. On n’y croisent pas non plus de savants fous ou d’inventions géniales qui vont révolutionner le monde. Non. Juste un voyage improbable à dos de baleine.

Ce récit est l’occasion pour Alphonse Brown Alphonse Brown On sait peu de chose d’Alphonse Brown : il est né en 1841 à Villeneuve-sur-Lot et décède en 1902 à Nanterre. Après la guerre de 1870, il s’est installé à Paris où il semble avoir travaillé dans l’industrie. Après La Conquête de l’air (1875), il publie un autre roman Voyage à dos de baleine (1876). Puis il participe aux revues La Science illustrée et Le Journal des Voyages pour lesquelles il écrit, entre autres, L’Oasis (1884-85, réédité avec quelques modifications sous le titre Perdus dans les sables, 1894), Une ville de verre (1890-91, sur la création d’une cité au Pôle), La Station aérienne (1893-94, utilisation d’un aérostat géant) et Les Faiseurs de pluie (1901). de nous donner quelques informations utiles sur la vie aux États-Unis ou les découvertes réalisées au fond des océans par les missions océanographiques anglaises [2] mais aussi de citer les travaux de quelques scientifiques de renom de son temps : Charles Darwin, A. de Quatrefages, etc...

À noter : une erreur reproduite à deux emplacements : La vitesse des navire s’exprime en Nœuds et non en Nœuds par heure. Cette unité de mesure de vitesse ne s’exprime pas en fonction du temps comme on le fait couramment avec les km/h. J’ai également eu la surprise de voir une surface exprimée en myriamètres carré. Le myriamètre (qui n’est plus utilisé) vaut 10000m soit 10km. Un myriamètre carré vaut donc 100km2.

En bref : Un bon moment de lecture que vous auriez tort de vous refuser.

Dans cet édition illustrée, vous pouvez admirer le travail de Paul Kauffmann.

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[1Jules Verne en est certainement l’auteur le plus célèbre actuellement

[2entre autres du Challenger