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Graham Masterton : Le démon des morts
dimanche 26 avril 2020, par
Auteur : Graham Masterton
Titre français : Le démon des morts
Titre original : The Pariah (1983 1983 )
Éditeur : Editions Pocket (Terreur)
Année de parution : 1989 1989
ISBN :2266027875
Quatrième de couverture :
Une citation : Le mot « résurrection » me faisait toujours penser à la peur et à l’odeur du cuir, parce que mon père avait l’habitude de me faire un sermon sur les deux résurrections, lorsque je l’aidais au magasin de chaussures. La résurrection au Ciel pour ceux qui avait été bons ; La résurrection pour être jugés pour ceux qui ont été mauvais. Très longtemps, quand j’étais gosse, je confondis « âmes » et « semelles », en raison de cette habitude de mon père de vouloir faire mon éducation religieuse quand je travaillais avec lui. « que je ne te surprenne jamais en train de ressusciter pour être jugé », me disait-il, « ou je te tanne le cuir ! »
Mon avis : Je connais Graham Masterton de longue date, mais je ne l’ai réellement découvert que l’année dernière avec Le Djinn. Ce nouveau volume ne me déçoit pas. Beaucoup de tension, d’étrange, voire de mystique.
Bien qu’ayant trouvé les deux premiers tiers du roman un peu trop calmes, j’en ai trouvé la lecture agréable... ce qui me donne envie de lire d’autres œuvres de cet auteur. Mais en même temps que la tension montait, le nombre de fautes de typo aussi. :-( Dommage. Je me disais : chouette ! enfin un roman sans coquilles !! Les éditeurs étaient donc plus sérieux dans les années 80. Mais non. Tant pis.
Parlons un peu de l’histoire. Enfin ! pas trop. Je ne voudrais pas être accuser de « spoiler ». La tram tiens la route. La tension monte au fil des pages. Mais un truc m’a gêné : le grand méchant est présenté comme constitué de nombreux squelettes, dont de très nombreux crânes pour constituer son propre crâne. Mais... dans ce cas sa taille devrait être de plusieurs mètres. Dix ? douze ? Et dans ce cas, comment peut-il tenir dans un coffre qui, tel qu’il est décrit, ne doit pas dépasser trois ou quatre mètres de long ? Il faut le dire. Cela m’a gêné... sans pour autant me faire penser que ce roman était mauvais, puisque c’est le seul point vraiment « négatif ». À noter également qu’il n’y a aucune explication sur le fait qu’aucune poursuite ne soit engagée contre les héros alors qu’a priori le nombre de mort dans la ville de Salem doit se compter par centaines. S’il s’était achevé sur la destruction du démon... mais non. il y a un épilogue.
En bref : Je ne vais pas vous en dire plus sur la trame. C’est du Masterton. C’est du bon. Et je vous conseille de vous atteler à la lecture de ses œuvres si vous aimez le stress, mais sans excès.