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Stefan Wul : Niourk

dimanche 5 avril 2020, par Denis Blaizot

Auteur : Stefan Wul Stefan Wul Stefan Wul est le pseudonyme de Pierre Pairault (1922 - 2003).
Déjà tenté par l’écriture pendant ses années de lycée, il suit les conseils de son père et devient Chirurgien-dentiste. Mais dans les années 50, le démon de la littérature le reprend. Et c’est une remarque de sa femme — a-t-il dit dans un entretien — qui l’oriente vers la SF.

Titre français : Niourk

Éditeur : Castelmore

Année de parution : 2016 2016

ISBN :9782811219833

Quatrième de couverture :

La Terre n’est plus qu’un vaste désert. Des monstres engendrés par d’antiques technologies radioactives hantent ce qu’il reste des océans - quelques lacs d’eau saumâtre, rien de plus. Dans ce monde âpre, un enfant noir, rejeté par tous les membres de sa tribu, se met en route vers Niourk, la ville mythique, peuplée de fantômes. Au bout de cette quête se trouve peut-être le moyen de redonner vie à notre Terre assassinée.

Mon avis : Je suis surpris, étonné. J’ai lu ce roman pour la première fois durant les années 80 dans un volume de la défunte collection Présence du Futur Présence du Futur Collection de poche des éditions Denoël (n°128) et j’en avais gardé le souvenir d’un roman simple mais attachant qui m’avait beaucoup plu. Alors, en le redécouvrant dans cette édition 2016 2016 de Castelmore (Bragelone), j’ai été très désappointé.

En effet, j’ai découvert qu’au final je ne me souvenais pas du tout de l’histoire. J’ai eu le sentiment de lire la première moitié pour la première fois. Idem pour le dernier tiers... Et ce n’est pas beaucoup mieux pour le reste. J’en suis tellement surpris que je suis tenté de recherché une copie du N°128 de Présence du Futur Présence du Futur Collection de poche des éditions Denoël pour comparer les deux. C’est bien la première fois que c’est à ce point.

Quoi qu’il en soit, je l’ai (re)lus avec beaucoup de plaisir. Il est estampillé « roman jeunesse » — sans doute parce que le personnage principal est un enfant — mais c’est à mon avis loin d’être le cas, même si le style de l’auteur le met à la portée d’un collégien.

J’ai relevé deux erreurs imputable à Stephan Wul :

  • Il est clairement dit au début du roman que la tribu du héros vit au sud de ce qui fut l’île de Cuba. Et pourtant, en fin de volume, le héros raconte son histoire en situant le point de départ de ces pérégrinations dans le golfe du Mexique... qui est au Nord de cette même île.
  • L’un des personnages secondaires raconte avoir errer en marchant vers l’est jusqu’aux conforts du continent américain puis vers le nord jusqu’à l’estuaire du fleuve Hudson. Euh ! Là, je ne vois pas trop d’où il a pu partir.

Je passerai sur l’utilisation d’unité de mesures fantaisies pour ne pas utiliser le mètre. bof.

Le héros fini par déplacer la Terre pour la placer au centre de notre galaxie entourée d’un soleil artificiel. Bon ! d’un il y a déjà quelque chose au centre de la galaxie et on le savais déjà quand Wul a écrit ce roman ; et de deux, on va mettre tous les traités de mécanique céleste au fond d’une cave dont on va jeter la clé pour ne pas à avoir à expliquer pour quoi le système solaire n’est pas détruit dans l’opération.

En bref : Vous l’avez compris, vous pouvez passer un bon moment de lecture si vous faites abstraction d’un certain nombre de chose. Pour les tatillons, passez votre tour.

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