
Titre : HÜ
Auteur : David Dolo
Broché : 228 pages
Auto-édition (11 août 2018 2018 )
ISBN-13 : 978-1718115828
Prix : 9,99€
Présentation de l’éditeur :
Quatrième de couverture :
Mon avis :Encore un livre qui m’a été proposé dans le cadre d’une masse-critique privée de Babelio. Lauréat du prix du jury 2018 2018 des plumes francophones organisé par amazon. Une note moyenne sur cette plateforme de 4,2. Une critique élogieuse sur Babelio et une quatrième couverture intrigante... Bah ! Allons-y ! Que je dis. Et me voilà avec une chronique de plus à faire dans un délai d’un mois.
Il est arrivé en milieu de semaine. À peine déballé, déjà entamé. Pas de page de garde. Vous soulevez la couverture et vous avez le titre sous les yeux. Et que le titre. Juste ces deux lettres énigmatiques : Hü. Le roman commence au dos de cette page de titre. Je serais tenté de dire en page 2, mais les pages ne sont pas numérotées. La lecture de la première page me donne indubitablement envie de le lire. La façon dont le personnage principal est décrit, son environnement, me font penser à La conjuration des imbéciles. Il y a très longtemps que j’ai lu ce grand roman de John Kennedy Toole et ma mémoire me fait peut-être défaut. Mais au fil du chapitre, Francis (le héros, quoique héros ne soit pas le terme le plus approprié pour le désigner) ressemble de plus en plus au héros du roman de Jean-Paul Sartre : La Nausée. Un, homme qui cherche un sens à sa vie. Et qui semble bien loin du but. Mais très vite le ton est donné : il s’agit d’un roman fantastique. Au final, il m’a fait penser à certaines œuvres de Neil Gaiman : Coraline ou Nobody Owens. Le héros se retrouve pris au piège d’un univers fantastique et dangereux.
Que puis-je dire de plus sans dévoiler l’intrigue ? Qu’on peut être tenté de vouloir sortir de l’ornière du train-train quotidien. À propos de train, qu’il n’est pas judicieux de descendre avant l’entrée en gare, surtout quand on n’y a pas été invité. Que l’apathie ne sauve pas son homme. Etc. Que chaque événement marquant de la vie peut être l’occasion d’un nouveau départ, volontaire ou non.
Un reproche, un seul : une bonne relecture pour corriger toutes ces coquilles (mots manquants principalement.) n’aurait pas été superflue. Sinon, j’ai trouvé le style de l’auteur adapté à son propos.
En bref : À lire absolument... si vous aimez la littérature fantastique, la vraie.