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Murray Leinster : La planète oubliée
dimanche 11 août 2024, par
Auteur : Murray Leinster
Titre français : La planète oubliée
Titre original : The Forgotten Planet (1954 1954 )
Éditeur : Ditis (Coll. science fiction)
Année de parution : 1960 1960
ISBN : n/a
Quatrième de couverture :
Voici les maîtres de la planète oubliée. Son programme de développement vital s’est arrêté accidentellement aux Insectes !
Et c’est sur cette terre maudite que le vaisseau Icare s’est écrasé, il y a des siècles... Au fil des générations, la peur a transformé les survivants en hordes primitives : ils ne savent plus que fuir ou se cacher.
Jusqu’au jour où, face à la mort, un adolescent ne recule pas, invente une arme et revient, paré des ailes du phalène vaincu.
Désormais les hommes veulent se battre, traquer, massacrer les insectes. Tandis qu’ils avancent, la Flore se réveille...
Mon avis : Bien que connaissant cet écrivain de réputation depuis longtemps, je ne l’ai découvert qu’il y a peu avec L’autre Côté du monde. Et on ne peut pas dire qu’il m’avait emballé. J’étais même allé jusqu’à écrire que je ne réessaierai sans doute jamais. Bah ! en fait, j’avais encore un de ses romans dans un coins de ma bibliothèque, alors...
Alors mon avis est moins négatif que pour le premier, mais... mais je ne chercherai décidément pas à en lire d’autre. Pourquoi ? parce qu’il y a définitivement quelque chose de pourri au royaume de Leinster.
Dans ce petit roman de seulement 187 pages, l’auteur raconte comment les protagonistes humains galèrent sur cette planète à essayer de survivre, générations après générations, au milieu d’insectes et de champignons géants. Cette partie s’étale sur presque 150 pages. Une seule chose, mais des moindres, à lui reprocher : cette planète, initialement dépourvue de vie, a été ensemencée par l’humanité à peine deux milles ans avant qu’un vaisseau spatial n’y fasse naufrage. Et les insectes ont vu leur taille croître à ce point ? Des papillons qui, sur Terre ne font que quelques centimètres d’envergure, atteignent ici plusieurs mètres d’envergure. Et tout est à l’avenant. Et les humains, en un millier d’années ont régressé à un stade qui les différencie à peine de l’animal. Cela me parait peu crédible. Mais ce n’est pas ce qui me dérange.
Non. C’est la fin de ce roman. En 40 pages, les humains passent de proies dans un environnement des plus hostiles à une société structurée bien intégrée à la civilisation galactique. Ils découvrent un haut plateau nettement plus accueillant sur lequel vivent des chiens, survivants des chiens présents sur le vaisseau naufragé. Et tout ce petit monde fraternise en quelques minutes alors que chiens et humains ne se sont pas croisés depuis des siècles. Mouais. J’ai un doute. Là-dessus — ça ne fait que deux ou trois jours que cette rencontre a eu lieu — un vaisseau spatial de tourisme passe par là les redécouvre et les aide à passer un stade « société animale » à « société humaine façon Amérique des années 50’s ».
En bref : Peut être lu par un inconditionnel de la SF qui veut découvrir la SF de nos grands parents.