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Stanislas Lem : L’invincible

vendredi 7 avril 2023, par Denis Blaizot

Auteur : Stanislas Lem

Titre français : L’invincible

Titre original : Niezwyciezony (1964 1964 )

Éditeur : Presses pocket (Science-fiction)

Année de parution : 1977 1977

ISBN : 2-266-00438-7

Quatrième de couverture :

L’invincible, croiseur de seconde classe, la plus forte unité de toute la constellation de la Lyre, recelait dans ses flancs une puissance redoutable. Il pouvait raser une chaîne de montagnes ou porter à ébullition un océan de bonne taille. Sillonnant le vide, ou même posé à la surface d’une planète, l’Invincible constituait une forteresse imprenable.

Sur Régis III, l’Invincible n’avait donc rien à redouter. D’autant que les sols émergés paraissaient vierges de toute vie. Mais alors, pourquoi le Condor, vaisseau de la même classe que l’Invincible, et équipé du même armement, n’est-il jamais revenu de la mission qui l’a conduit sur Régis III ?

Existe-t-il des forces plus redoutables encore que celles de la vie ?

Stanislas Lem est né le 12 septembre 1921 1921 à Lemberg, en Pologne. Il a commencé sa médecine avant la guerre, puis a exercé la profession de mécanicien, et n’a pu achever ses études qu’après la fin des hostilités. Il n’est d’ailleurs demeuré médecin que peu d’années et se consacre aujourd’hui entièrement à sa carrière littéraire. A côté de ses nombreux romans et nouvelles de science-fiction, il a publié des ouvrages de prospective et des essais philosophiques où il tente d’établir les relations entre éthique et technologie.

Mon avis : Il ne s’agit pas d’une découverte de l’année. J’ai lu ce court roman il y a très longtemps, quand j’étais étudiant. Et dans une crise de rangement, je l’ai revendu. Pourquoi ? mystère. J’en avais gardé un très bon souvenir. Cette relecture va me permettre de déterminer si ce livre me plaît toujours autant.

Hé bien ! Je n’aurais peut-être pas dû. Non pas que je trouve maintenant l’histoire mauvaise. mais plutôt qu’avec le recul je lui trouve plein de petits défauts. Tout d’abord quelques invraisemblances. Une salle des cartes — avec de belles cartes papier — dans un vaisseau interstellaire suréquipé. Une organisation dudit vaisseau digne du vaisseau des aventures de Tintin. Un combat nucléaire entre un robot surpuissant et des créatures extraterrestres amenant le roches à ébullition et le héros qui passe par là quelques heures plus tard et marche sur des roches vitrifiées parfaitement refroidies. etc. Toutes ces petites choses sont d’autant plus surprenantes que par ailleurs, l’auteur tient un discours très scientifique et technique.

Pour d’autres points, je ne saurais dire si les faiblesses viennent de la traduction ou du texte original (en polonais). Mais une pression exprimée en atmosphères par centimètre carré... des lasers à air comprimé... et quelques autres bricoles. Et détail sans importance, toutes les distances sont données en kilomètres sauf une... si j’ai bien vu.

Ha ! J’ai failli oublié ! Pourquoi dire que des objets sont inertes alors qu’ils sont en mouvement simplement pour les opposer aux être animés organiques ? allants jusqu’à parler de « nécrosphère » pour d"singer l’ensemble de ces créatures inorganiques mais indubitablement vivantes. Ça, ça m’échappe.

Donc, hormis ces défauts, j’ai trouvé l’histoire très bien menée et entraînante.

En bref : Je vais baisser sa note pour tous ces défauts dont je n’avais pas garder le souvenir, mais cela reste une lecture que je vous recommande.

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