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Peter Ustinov : Le désinformateur

lundi 26 février 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Peter Ustinov

Titre français : Le désinformateur

Titre original : The Disinformer (1989 1989 )

Éditeur : Belfond

Année de parution : 1991 1991

ISBN : 9782714426734

Quatrième de couverture :

Après des années sans gloire passées au service de Sa Gracieuse Majesté, Hilary Glasp, vieil espion retiré des affaires, s’ennuie un peu. Un soir, au journal télévisé, on annonce l’explosion d’une voiture piégée à Londres devant un magasin de tricots irlandais. Il n’en faut pas plus à Hilary pour voir là un moyen de sortir de son inertie. Il appelle un quotidien londonien et revendique l’attentat au nom d’une organisation terroriste de son invention basée au Liban. À partir de là, et mêlant habilement les coups de téléphone à la police et aux amis qu’il a conservés à Beyrouth, il va peu à peu monter une formidable machination...

Mon avis : J’avais repéré il y a longtemps ce titre. Alors en début d’année je l’ai acheté... d’occasion bien sûr. Ayant lu la mention Roman je m’attendais à quelque chose d’un peu plus consistant qu’un livre de moins de cent pages imprimées en gros caractères. OK. Ce dernier point est plutôt pour me plaire car j’ai une mauvaise vue.

Donc, vous l’avez sans doute compris : on a plus à faire à une grosse nouvelle qu’un roman. Mais ce n’est pas grave. C’est du Peter Ustinov. On y retrouve tout ce qui fait le charme des œuvres de ce grand artiste (Acteur, réalisateur, écrivain, etc.).

Peut-on parler de l’histoire sans trop en dire ? En fait non. Contenez-vous de la quatrième de couverture. Elle en dit bien assez.

Oui. Hilary est un ancien des services secrets de sa majesté. Pour s’occuper, il rédige ses mémoires qu’il espère voir éditée après sa mort. Et le reste du temps, il s’ennuie. Alors cette explosion de voiture à deux pas de son domicile lui donne des idées. Et il renoue certains contacts... pour le meilleur ou pour le pire.

En bref : C’est avec plaisir que j’ai retrouvé la plume de Peter Ustinov que j’avais déjà bien appréciée dans Le vieil homme et monsieur Smith ou Krumnagel. Même son autobiographie publiée sous le titre Cher moi vaut le temps de lecture qu’on y consacre. Il arrive dans tous ses écrits à y glisser un peu d’humour. J’adore tout simplement et regrette qu’il n’en ait pas écrit plus.

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