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Jean Ray / John Flanders : Vlaamse Filmkens 18

dimanche 4 février 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray. / John Flanders John Flanders John Flanders est un des pseudonyme utilisé par Jean Raymond de Kremer, plus connu sous le nom de Jean Ray.

Le nom de John Flanders est plus souvent associé aux œuvres jeunesse.

Titre original : Vlaamse Filmkens 18

Éditeur : Amicale Jean Ray(Œuvres complètes, tome 45)

Année de parution : 2024 2024

Édition bilingue : Français/Néerlandais

ISBN : n/a

Quatrième de couverture :

Sombrement.... Tel est l’adverbe qui semble convenir à l’atmosphère des Vlaamsche Filmkens de Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray. /John Flanders John Flanders John Flanders est un des pseudonyme utilisé par Jean Raymond de Kremer, plus connu sous le nom de Jean Ray.

Le nom de John Flanders est plus souvent associé aux œuvres jeunesse.
. Sombre en effet la vie dans les bas-fonds londoniens, que cela soit sur le plan social ou topographique, avec un inextricable lacis de ruelles torves. Sombres aussi les machinations, qu’elles prennent les apparences de crimes organisés ou qu’elles se dissimulent derrière quelques spectres ou esprits frappeurs. Sombre pareillement le destin de ceux qui s’approchent du blanc polaire, qu’ils y rencontrent des moines âgés de plus de mille ans qui protègent l’accès au monde intérieur ou qu’ils s’affrontent à la société mercantile et à la capacité destructrice de la civilisation contemporaine. Sombres enfin les détectives qui, se réclamant de Harry Dickson, réussissent à démêler l’écheveau, non sans s’étonner de la cruauté humaine.

Sombrement.… Cet aspect des Vlaamsche Filmkens ne fut qu’imparfaitement mis en lumière, et ce en raison de l’absence d’une publication intégrale et chronologique de ces récits, aussi bien en néerlandais qu’en français. Or, l’éclairage particulier relie ces aventures à l’ensemble de la production de Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray. /John Flanders John Flanders John Flanders est un des pseudonyme utilisé par Jean Raymond de Kremer, plus connu sous le nom de Jean Ray.

Le nom de John Flanders est plus souvent associé aux œuvres jeunesse.
, et il s’avérait par conséquent urgent de les faire redécouvrir, pour eux-mêmes et pour ce qu’ils apportent au niveau d’une meilleure connaissance de cette œuvre tout à la fois protéiforme et en quête constante d’unité.

Loin de nous, dans une profondeur nébuleuse, s’étendait quelque chose d’énorme, indescriptible, d’impossible presque. C’était une cité monstrueuse, la matérialisation en pierre et en métal d’un horrible cauchemar. Des tours vertigineuses fusaient vers la voûte du ciel. Des forteresses titanesques cumulaient murailles, coupoles et flèches farouches et menaçantes, semblables à des nuages pétrifiés. Une atroce impression d’inhumanité, de cruauté surnaturelle suintait au-dessus de tout cela, même si on ne percevait aucun mouvement dans les rues qui s’étendaient à l’infini et sur les plaines démesurées, où un terrifiant silence régnait sur cette apparition abominable.

— Le pays de la malédiction ! dit le moine sombrement.

Édition réalisée par :

  • André Verbrugghen
  • Johnny Bekaert

Avec la collaboration de :

  • F. San Millan
  • Gérard Kerf
  • Dirk Soenen

Sommaire :

  • La ligne d’arrivée étant en vue, il est temps de récupérer du bon ancien (introduction de André Verbrugghen)
  • Les couvertures (reproductions couleurs mais en miniature)
  • N°307 - Sur la piste de monsieur Hummes
  • N°315 - Le mystère de Pratt House
  • N°323 - Le train fantôme sur la lande
  • N°352 - L’ombre rouge
  • N°452 - Joe la voltige
  • Bibliographie

Mon avis : Sur la piste de monsieur Hummes, déjà lu ! Le mystère de Pratt House, déjà lu ! Le train fantôme sur la lande, déjà lu ! L’ombre rouge, déjà lu ! Voilà ce que diront quelques râleurs en voyant la table des matières de ce volume 45 des œuvres complètes de Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray. éditées par l’Amicale Jean Ray Jean Ray Raymond Marie de Kremer, principalement connu par ces deux pseudonymes, est un auteur très prolifique. Il aurait rédigeait près de 15000 textes sous une trentaine de pseudo. Aussi cette page n’a aucune prétention à l’exhaustivité. Simplement, permettre de trouver facilement dans quel recueil l’une ou l’autre de ces nouvelles a été publiée en français sous les noms de John Flanders ou de Jean Ray. . S’ils lisent le néerlandais, ce n’est pas impossible. Mais dans le cas contraire, ils se trompent. En effet, ce volume bilingue contient la première traduction disponible de ces cinq textes.

Alors pourquoi cette réaction ? Parce qu’il existe d’autres textes portant les mêmes titres. En effet, en 1987 1987 les défuntes éditions NéO NéO Les éditions Néo ont publié leur premier titre en 1979 et le dernier 1990.
Tous les titres ont été publiés à quelques milliers d’exemplaires. Cette collection fait partie des incontournables pour les amoureux des romans et nouvelles dans les domaines du Policier, du Thriller, de la SF et du Fantastique. Malheureusement le prix de vente de chaque volume ne pouvait qu’annoncer la mort de cet éditeur. Je me rappelle encore du prix du premier volume de Fredric Brown qui m’a fait découvrir l’auteur et l’éditeur : Homicide mode d’emploi. 38 francs pour un volume de 174 pages, en 1986, c’était un énorme trou dans mon budget d’étudiant.
assuraient la distribution de deux volumes édités par les défuntes (elles aussi) éditions Claude Lefrancq contenant des aventures de Edmund Bell. Voilà pour les titres. Et qu’est-ce qui fait la différence ?

Les aventures d’Edmund Bell ont été publiées en 1937 1937 -38 alors que les aventures de Wheeler (le héros de ce volume) l’ont été dans les années 1957 1957 -58. Et ce ne sont pas simplement des reprises avec un unique changement de nom de famille. Si les thèmes — et les trames — sont similaires, les histoires ont été entièrement réécrites par l’auteur lui-même. De mémoire ? Après relecture des textes originaux ? Bonne question.

Pour vous en apporter la preuve, je vous propose de comparer les premiers paragraphes de L’ombre Rouge.

Version Edmund Bell Version Wheeler
Miss Lilian Warding !
Edmund Bell laissa retomber dans le plateau d’argent la carte de visite que le valet lui avait remise, et se précipita les bras tendus vers la visiteuse qui attendait au parloir. La jeune fille portait un manteau de fourrure grise, et ses boucles blondes débordaient d’une toque assortie.
Ce fut une matinée ennuyeuse à Scotland Yard, du moins pour l’inspecteur en chef Wheeler qui avait dû écouter un long discours du superintendant Byne, avant de s’occuper d’un tas d’affaires sans intérêt.

Pour ce qui est de l’intérêt de les lire, je pense que vous avez ce qu’il faut. Parlons maintenant du livre.

Je trouve vraiment qu’André Verbrugghen — qui est mon interlocuteur pour l’achat de ces volumes de l’Amicale — n’est pas retenu mon offre de faire la relecture de ce volume avant qu’il soit envoyé à l’impression. Car, une fois encore, j’ai l’impression d’avoir entre les mains un simple bon à tirer (BàT pour les intimes). Je sais bien d’expérience que j’ai le chic pour laisser passer des coquilles, mais ce ne sont pas celles que le correcteur orthographique de mon traitement de texte est capable de me signaler. Nous deux sauts de ligne perturbateurs, des lettres substituées à d’autres (genre des JE qui deviennent des NE) sans compter quelques tournures de phrases qui ne doivent pas être françaises que belges. Vraiment, j’aurais bien aimé avoir ce livre en les mains avant qu’il soit envoyé à l’imprimeur.

En bref : Mais soyons magnanimes, on ne peut pas savoir un livre en édition limitée parfait pour 20 €.