Tom Post, jeune orphelin, rêve de se faire une place à Hollywood au temps du cinéma muet. Un jour, son rêve se réalise : il est engagé comme responsable des intertitres des films, les fameux « cartons ». Alors qu’il gravit les échelons, le monde du cinéma change. L’irruption du parlant, l’industrialisation et la toute-puissance de l’argent sonnent le glas d’une époque. Certains vont résister, d’autres vont sombrer. Jusqu’à la folie.
Robert Bloch est né à Chicago, Illinois, USA, le 5 Avril 1917 et décédé le 23 Septembre 1994.. Peut-être même le meilleur. Oh bien sûr je n’ai pas tout lu de cet auteur peu s’en faut, mais moi qui ne suis pas un grand fan de littérature générale — C’est-à-dire, ni SF, ni Fantastique, ni Polar — je l’ai dévoré. Car non, même si cet écrivain nous a habitués à d’excellents romans fantastiques ou thrillers — je pense entre autre à L’incendiaire ou à Un serpent au paradis — il fait là une incursion dans un tout autre domaine.
Pas de monstres, pas cultes démoniaques, pas de tueurs déments... ou si peu. Non uniquement des amoureux du cinéma. Bloch nous trace ici une superbe fresque du cinéma américain des années 19191919-19291929, quand tout était possible dans le cinéma muet. Et il le dit lui-même (car la préface est de lui aussi) son souhaité était de faire un roman le plus proche possible de la vérité décrivant le monde des débuts d’Hollywood. Et il y arrive très bien.
J’en redemande, mais voilà ! c’est le seul de son espèce. Dommage.