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Alain Grousset : Petites histoires de la Science-Fiction française
dimanche 26 octobre 2025, par
Auteur : Alain Grousset
Titre français : Petites histoires de la Science-Fiction française
Éditeur : ActuSF (Les 3 souhaits)
Année de parution : 2025 2025
ISBN : 9782376866954
Quatrième de couverture :
Romancier prolifique et fervent défenseur de la Science-Fiction, Alain Grousset nous livre ici un récit vivant et foisonnant, où se croisent les architectes de nos futurs rêvés et les batailles d’idées qui ont façonné le pan essentiel de notre littérature. Un voyage dans les coulisses d’un genre en perpétuelle mutation, porté par des anecdotes savoureuses et les figures incontournables qui en ont fait l’histoire.
Mon avis : Pour commencer, je vais mettre en avant un point qui peut être important pour de futurs lecteurs de cet ouvrage : il ne s’agit pas d’un inventaire des numbresuses publications dont les auteurs seraient français produites depuis l’immédiat après-guerre jusqu’à l’an 2000 2000 . Mais bien de la concaténation d’un nombre de faits et d’événements ayant concouru à la constitution plus ou moins réussie d’une branche de la littérature : la Science-Fiction.
Il n’est pas question ici de retracer l’histoire de la science-fiction depuis l’antiquité jusqu’à nos jours. Pas plus que de décider de qui mérite le titre de premier écrivain de science-fiction. Non, tout simplement de fournir au lecteur des informations sur l’évolution d’un genre dans le microcosme littéraire français ; comment pendant parfois plus de 50 ans certains sesont ingéniés à le modelé à leur idée... avec plus ou moins de succès.
Et on y apprend les rôles de gens comme Gérard Klein, Jacques Goimard et autres Philippe Curval. Le lecteur découvre aussi que, si certains n’avaient pas été aussi égoistes, manichéens, nous aurions peut-être une vrai science-fiction française et non une annexe de la SF américaine. SF américaine qui produit du bon en le noyant au milieu d’une médiocrité qui ne traverse pas l’Atlantique. À l’opposé, un écrivain français se doit d’être bon sur le seul marché français. Et c’est là que ça se gâte.
Quand aux États-Unis les éditeurs imprimaient tout ce qui leur était envoyé — ou presque — les directeurs de collection français faisaient la fine bouche et subissaient les directives économiques des maisons d’édition. Comment voulez-vous faire connaitre un nouvel écrivain quand on vous impose de vendre un nouveau titre par dizaines de milliers d’exemplaires ! Alors quand ces mêmes directeurs de collections de battent comme des chiffonniers via critiques et édito dans les reveus spécialisées...
En bref : J’ai pris beaucoup de plaisir à lire ce livre de 490 pages — sans compter l’index des photographies, très nombreuses mais en noir et blanc. Je ne peux donc que vous en conseiller la lecture.



