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John Aiken : Un Monde bien perdu
dimanche 24 février 2019, par
Auteur : John Aiken
Titre : Un monde bien perdu
Titre original : World Well Lost (1970
1970
)
Traduction de Christian Monvoisin
Illustration de Atelier Pascal Vercksen
Éditeur : Albin Michel (coll. Super-Fiction
Super-Fiction
Collection créée en 1975 et arrêtée en 1983.
Elle comporte 58 titres dont certains ont depuis été réédité dans d’autres collections.
n° 8)
Dépôt légal : 4e trimestre 1975
1975
ISBN : 2-226-00205-7
Quatrième de couverture :
Biographie [1] de l’auteur :
John Kempton Aiken est né à Cambridge, Massachusetts(U.S.A.), le 10 octobre 1913
1913
et décédé à Rye, Sussex(U.K.), le 12 août 1990
1990
. Il est le fils de Conrad Aiken (1889
1889
-1973
1973
) et frère de Joan Aiken et Jane Aiken Hodge (1917-2009
2009
). John Aiken publia son premier travail, « Camouflage », dans la série d’histoires courtes Probability Zero, Astounding d’avril 1943
1943
; mais son premier texte notable fût « Dragon’s Teeth », dans New Worlds # 3, octobre 1947
1947
. Toutefois il n’est pas resté très actif. Il a publié deux romans de SF : The Lid Off (Robert Hale — 1969) et World Well Lost (en 1970
1970
sous le pseudo de John Paget et en 1971
1971
sous vrai nom.). Ce dernier, basé sur ses récits de New Worlds des années 1940
1940
, décrit avec énergie un conflit entre une terre totalitaire et des colons libres d’esprit dans le système d’Alpha Centauri.
Ces deux autres textes notables sont Conrad Aiken, notre père (1989
1989
) avec Joan Aiken et Jane Aiken Hodge et Nightly Deadshade (un thriller publié chez Macmillan, Londres, 1971
1971
)
Mon avis : Comme vous pouvez le constater, John Aiken n’a pas été prolifique. Et ce n’est pas ça qui va me perturber. En effet, ce roman est assez moyen. Moyen à plus d’un titre.
Au fil des pages, j’ai eu le sentiment que ce roman avait été écrit en plusieurs temps. Il est d’ailleurs divisé en trois parties.Le début est indéniablement marqué par les événements de la seconde guerre mondiale. J’ai franchement eu le sentiment d’une transposition de l’état d’esprit régnant dans en Europe au moment des invasions du IIIe reich. Mais lentement le ton change. On se retrouve bientôt dans une véritable histoire de pure science-fiction. Toutefois, inutile d’accorder du crédit scientifique à cet ouvrage. L’auteur ose tout de même parler d’un matériau radioactif qui est stable et sans danger quand vous en avez accumulé plus que sa masse critique. Ce qui contredit complétement le principe de la dite masse critique. Et les trucs qui ne supportent pas l’analyse sont nombreux.
Malgré ses nombreux défauts, ce roman vaut qu’on consacre quelques heures de lectures, mais ne vous étonnez pas de l’oublier très vite.
En bref : À lire, mais ne faites pas l’effort de le chercher.
[1] adaptée de l’Encyclopédie de la Science-fiction.