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Balthazar Kaplan : Le Poisson des glaces

lundi 7 octobre 2024, par Denis Blaizot

Auteur : Balthazar Kaplan

Titre français : Le Poisson des glaces

Éditeur : M+ Éditions

Année de parution : 2024 2024

ISBN/EAN : 9782382112410

Quatrième de couverture :

Alors que le continent s’enfonce dans une crise grave, qui fait craindre le pire, Apollon Maubrey est chargé d’arrêter un jeune leader écologiste, responsable d’une action qui a mal tourné. Mais pourquoi ce jeune homme semble-t-il soudain intéresser plusieurs puissances ? Pourquoi le milliardaire Zaguine débarque-t-il sur le continent et installe-t-il dans la plupart des bases, un mystérieux conteneur vide ? Pourquoi la journaliste italienne, partie enquêter sur l’île Eléphant, ne donne-t-elle plus signe de vie ? Et que découvre Jenny, qui la fait s’enfuir de son centre de recherches ?
Apollon va se retrouver happé dans une enquête dont chaque étape l’enfoncera davantage dans le chaos et l’horreur à venir...

Mon avis : J’ai été interpellé par ce roman en lisant son résumé. Il m’a immédiatement fait pensé à S.O.S. antarctica de Kim Stanley Robinson Kim Stanley Robinson Nationalité : États-Unis
Né(e) à : Illinois , le 23/03/1952
Biographie :

Kim Stanley Robinson est un auteur américain de romans et nouvelles de science-fiction.

Il est principalement connu pour sa trilogie sur Mars et la terra-formation de celle-ci : Mars la Rouge, Mars la Verte et Mars la Bleue.
. Mais je n’en dirais pas plus, ayant lu ce roman à sa sortie en France (1998 1998 ). Donc, me voilà en train de lire un roman français d’anticipation publié en 2024 2024 et écrit peu de temps avant. Et de découvrir que c’est une suite... Heureusement, elle peut être lue indépendamment du tome 1.

Parlons du titre. Il n’acquière de sens qu’arrivé aux trois quarts du livre (si ce n’est plus) et, vu le peu d’impact sur la trame du roman... Le poisson des glaces (Champsocephalus gunnari) est un poisson antarctique de la famille des Channichthyidae présent du sud de la Nouvelle-Zélande au sud de l’Amérique du Sud. Il a la particularité d’avoir un métabolisme lui permettant de vivre dans une eau à une température inférieure à 0°C. [1] Le « grand méchant », milliardaire mégalomane, veut utiliser les gènes de ce poisson pour créer une nouvelle humanité capable de vivre en antarctique. Promis, je n’en dis pas plus sur l’histoire.... j’ai d’autres critiques à faire :-D

Une dernière chose, ce roman ressort plus du Frileur que de la SF. Oui, l’histoire se déroule en 2040. Oui, les protagonistes utilisent ou ont affaire à des technologie encore en gestation en 2024 2024 . Mais le gros de la trame, le mode de vie des divers personnages, pourraient très bien être vus aujourd’hui. Et d’ailleurs, l’auteur fait sans doute bien de s’en tenir à quelque chose de réaliste. Car quand il s’engage sur le terrain de la spéculation scientifique... Hé bien, ce n’est pas toujours une réussite. Un exemple ? Il est question qu’une réaction matière-antimatière. L’auteur fait dire à un de ses personnages, que, puisque ce n’est pas une explosion nucléaire au sens strict, il n’y a pas irradiation, seul émission de rayons gamma.... Mouais. Boiteux.

Dernière remarque. L’auteur utile plusieurs fois les termes cube ou cubique pour décrire un objet plus long que large. Je tiens à signaler qu’un cube, par définition, a ses trois dimensions strictement égales. Si ce n’est pas le cas(et à supposer que les angles soient droits), il s’agit — terme officiel des mathématiques — d’un pavé.

En bref : À lire, même si l’auteur a quelques progrès à faire en science et que l’éditeur devrait relire plus attentivement les BàT.

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[1Il a aussi la particularité de ne pas avoir d’hémoglobine dans le sang, l’oxygène circulant dans l’organisme par un autre processus.