Accueil > Science-fiction, Fantasy, Fantastique > John Scalzi : La société protectrice des Kaijus

John Scalzi : La société protectrice des Kaijus

lundi 2 septembre 2024, par Denis Blaizot

Auteur : John Scalzi

Titre français : La société protectrice des Kaijus

Titre original : The Kaiju Preservation Society (2022 2022 )

Éditeur : L’Atalante (Coll. La Dentelle du cygne)

Année de parution : 2023 2023

ISBN : 9791036001437

Quatrième de couverture :

Ils sont GROS
Ils sont MÉCHANTS
Ils sont MENACÉS D’EXTINCTION

Jamie accepte immédiatement le job que Tom, une ancienne connaissance, lui offre. Travailler pour une société protectrice d’animaux plutôt que livrer des repas est une veine.
Seul problème, les animaux concernés sont des kaijus.
Or, si ces monstres sont les êtres les plus gros et les plus dangereux de cet univers, ils ont besoin d’aide pour survivre, car des entreprises peu scrupuleuses voudraient les exploiter.
Tous ceux qui ont vu Jurassic Park savent que c’est une mauvaise idée...

Mon avis : Encore un roman de John Scalzi dans la même veine que Redshirt ou Superméchant débutant. Et j’en suis ravi ! En effet, il semble que ce soit cette partie de l’œuvre de cet écrivain américain qui me convienne le mieux.

Peut-être que mon manque d’intérêt pour les films avec des monstres géants tels King Kong ou Godzilla en est la cause, mais je suis bien incapable de dire jusqu’à quel point l’auteur parodie ce genre cinématographique. J’étais d’ailleurs dans la même situation avec Superméchant. Mais non ! Il n’y a pas de monstres géants dans Superméchant. Pff ! N’importe quoi ! :-)

Quoiqu’il en soit, j’ai adoré. Les personnages sont attachants, même le monstre est attachant à sa manière. Bien sûr, si vous rêvez de combats titanesque et perdus d’avance entre ces animaux géants et des troupes militaires bien équipées et habituées à combattre un ennemi qu’elles n’ont jamais rencontrer.... vous allez être déçu. Car les Kaijus sont au cœur de l’intrigue, mais ne sont au final pas les personnages principaux. ceux-ci sont les humains qui gravitent autour de ces monstres pour, soit les protéger, soit les exploiter. Mais pourquoi les exploiter ? N’avez qu’à lire le roman. Vous le saurez. Non, mais ! :-D

Juste deux petites remarques. À qui dois-je attribuer la responsabilité ? À l’auteur ? Ou au traducteur (Mikael Cabon) ?

  1. L’un des personnages bénéficie d’une écriture inclusive. Tout au long du roman, il est question de iel, ellui ou docteur-e. Je ne suis pas favorable à l’écriture inclusive, mais je passerai si ça avait un intérêt quelconque. Mais à aucun moment, il n’y de justification au fait que ce personnage a droit à cette particularité. Rien dans sa description ou sa psychologie, son comportement, qui explique ce choix. (C’est sans doute un choix de l’auteur)
  2. à un moment il est question d’un panama en paille. Faudrait savoir. C’est un chapeau de panama ou un chapeau de paille ? Car en chapellerie, panama ne désigne pas une forme de chapeau mais la matière qui le constitue : une fibre végétale extraite de feuille de palmier. Ce n’est donc pas de la paille... qui est aussi une fibre végétale.

Vous me direz : si je n’ai que ça à reprocher à ce livre... ça va.

Eh bien, oui ! je n’ai que ça à lui reprocher.

bref : N’hésitez pas à le lire si vous voulez passer un bon moment de lecture sans prise de tête, sans combats spectaculaires invraisemblables, sans psychologie des personnages à deux balles parce que vous confondez roman et essai. Voire thèse de doctorat, pour les plus vicieux. Ce qui n’empêche qu’il y a, en filigrane, quelques petites remarques sur notre société... qui donnent du iquant à l’affaire.

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Livraddict

Retrouvez la fiche du livre et d’autres chroniques sur Babelio