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John Scalzi : Superméchant débutant

jeudi 22 août 2024, par Denis Blaizot

Auteur : John Scalzi

Titre français : Superméchant débutant

Titre original : Starter Villain (2023 2023 )

Éditeur : L’Atalante (Coll. La Dentelle du cygne)

Année de parution : 2024 2024

ISBN : 9791036001772

Quatrième de couverture :

« Nous proposons un service de destruction de satellites ?
— Nous avons une clientèle privilégiée, qui, en échange d’une contribution annuelle, obtient la possibilité de se servir de notre outil pour imposer des difficultés logistiques à ses concurrents. Dans l’espace.
— C’est donc un “oui”.
— C’est un “nous gagnons beaucoup d’argent en proposant un service dont personne ne se sert.” Notre clientèle ne nous paie pas pour anéantir des satellites. Elle nous paie pour avoir la satisfaction de savoir qu’elle pourrait les anéantir si elle le voulait. »

Une nouvelle inattendue vient ébranler le quotidien de Charlie, qui végète entre son pub préféré de la banlieue de Chicago, son divorce et un boulot alimentaire : son oncle Jake, magnat de l’industrie du stationnement, est mort en faisant de lui son héritier.
Est-ce la fin des ennuis ? Loin de là ! Point de parking dans son héritage, mais une base secrète au fond d’un volcan, sur une île paradisiaque où se trament les pires machinations. Charlie ne s’attendait pas à ça en se rendant chez le notaire, encore moins à des négociations syndicales avec des dauphins augmentés…

Mon avis : Est-ce de la SF ? Pour moi non. Quoi que ! Des chats et des dauphins modifiés génétiquement pour être capables de penser comme les humains et de communiquer avec eux.... peut-être que ça en fait un roman de SF. Mais c’est bien le seul élément présent. Hormis cela, c’est un roman plutôt polar ou espionnage. J’écarterais Thriller car, pour moi, un thriller ne peut pas faire rire ou sourire.

Vous l’avez compris : nous sommes loin des thèmes du Vieil homme et la guerre ou des enfermés. Ce roman, par son côté léger et décalé, est plus proche de Redshirts, au mépris du danger. Mais pas tout à fait non plus. Le sujet ? Mes références cinématographique ? Quoi qu’il en soit, autant j’avais facilement repéré les références à l’univers de Star Trek, qu’ici... Bah ! J’avoue, je ne suis pas un inconditionnel des films et romans d’espionnage façon James Bond.

Une base secrète sur une île volcanique des Antilles, des chats espions (Réf au film de Disney L’espion aux pattes de Velours ? peut-être. À moins que ce ne soit tout simplement parce que l’auteur est fada de ses chats.) Des dauphins. Des grands méchants, très méchants mais aussi très c***. Et un héros qui débarque dans cet univers sans être informé du pourquoi ou du comment et tire son épingle du jeu.

bref, un enchaînement de situations parfois cocasses, souvent peu vraisemblables, mais l’ensemble tient la route et mérite d’être lu. Et cerise sur le gâteau pour ceux qui aiment toujours apprendre quelque chose en lisant un roman : même si un roman de pur divertissement, l’auteur y distille quelques petites phrases qui peuvent amener certaines réflexions sur le fonctionnement et le devenir du modèle économique de notre société occidentale.

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